La République démocratique du Congo a pris une part active au sommet régional de haut niveau pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre sur le VIH/SIDA tenu au Dakar, capitale du Sénégal, du 31 octobre au 02 novembre.
La délégation de la Rdc a été conduite par le secrétaire exécutif national adjoint du Programme national multisectoriel de lutte contre le SIDA (PNMLS), le Docteur Bernard Bossiki.
Des mains de maitre, Bernard Bossiki a profité de cette tribune lui offerte pour présenter les leçons apprises de l’Initiative Ville pour répondre au VIH/SIDA dans une métropole comme Kinshasa, capitale de la Rdc. Une intervention riche, qui a édifié plusieurs participants au regard des défis que les grandes villes représentent dans la riposte à réserver contre cette épidémie.
Dans une autre tribune, c’était encore un Congolais à l’honneur. Il s’agit du coordonnateur de l’Ucop plus, Ange Mavula de la société civile. Celui-ci a retenu l’attention de l’assistance sur l’importance des cliniques juridiques.
« La clinique juridique en Rdc permet aux populations clés d’accéder aux services de santé et de lutter contre toutes formes de violations des droits humains », a-t-il indiqué. C’était avant de plaider pour le développement d’une synergie avec les autres organisations de la société civile et parties prenantes comme la police et les points focaux des cellules de lutte contre les violences sexuelles installées dans les parquets et les tribunaux.
Le Directrice exécutive du Programme Commun des Nations unies pour la lutte contre le SIDA (ONUSIDA), Mme Winnie Byanyima a profité de son micro pour interpeller les participants à ce sommet sur la possibilité de mettre fin à l’épidémie du VIH/SIDA. Une bonne volonté politique passe avant tout afin d’accompagner les initiatives locales.
« Il existe un ensemble d’approches qui ont prouvé leur efficacité, y compris dans des contextes difficiles. Du leadership du Cap Vert sur l’élimination de la transmission verticale du VIH, à la décision du Cameroun, l’année dernière, de supprimer les frais d’utilisation pour tous les services liés au VIH dans les établissements de santé publique et les sites communautaires agréés, les exemples qui éclairent la voie sont déjà là », a indiqué la Directrice exécutive de l’ONUSIDA.
Notons que le Directeur du Programme national de lutte contre le SIDA (PNLS), le Docteur Aimé Mboyo et Mme Marie Nyombo Zaina du Réseau national des Ong pour le Développement de la Femme (RENADEF) étaient aussi à ce sommet régional de haut niveau sur le VIH/SIDA en Afrique de l’Ouest et du Centre, organisé par l’ONUSIDA et ses partenaires.
Prince Yassa
