Le bureau du Fonds des Nations unies pour l’enfance ( Unicef) en République démocratique du Congo a exprimé sa plus grande préoccupation concernant les graves dommages causés aux enfants par les récents combats dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Dans une déclaration, dont une copie est parvenue à congocrosisance, cette agence des Nations unies déplore l’intensification des des violences au cours de la semaine dernière après une période de calme relatif, plaçant les organismes d’aide devant un défi humanitaire et logistique majeur.
Des milliers de personnes ont été déplacées des villes de Rutshuru et Kiwanja dans l’est du pays, près de la frontière avec le Rwanda et l’Ouganda.
Beaucoup de ces personnes déplacées sont des enfants, dont certains ne sont pas accompagnés, qui voyagent à pied ou sur des motos surchargées en direction de la ville de Goma et d’autres régions pour fuir les combats.
On estime qu’en une semaine, environ 40 000 personnes ont été déplacées dans le territoire de Rutshuru, dont environ 6 500 auraient fui en Ouganda.
Ces chiffres s’ajoutent aux quelques 200 000 personnes qui ont été déplacées l’année dernière, avant la dernière flambée de violence.
L’UNICEF appelle toutes les parties au conflit à respecter le droit humanitaire international et à protéger les enfants en particulier.
» Les derniers combats ont un impact dévastateur sur les enfants et leurs familles « , a déclaré Jean Metenier, responsable du bureau de l’UNICEF à Goma.
» Ils ont été forcés de fuir leurs maisons avec seulement leurs possessions les plus essentielles. Alors que certaines personnes déplacées peuvent vivre avec des membres de leur famille, des milliers de personnes se sont retrouvées sans abri.
» C’est pourquoi l’UNICEF travaille 24 heures sur 24 pour fournir une assistance aux enfants et à leurs familles. «
L’UNICEF et les ONG partenaires donnent accès à l’eau potable et à l’assainissement, à la protection de l’enfance, aux articles ménagers essentiels d’urgence, aux médicaments, au services de nutrition et à l’éducation d’urgence aux familles déplacées qui se rendent vers des lieux plus sûrs.