Le bureau du Comité international de la Croix-rouge (CICR) en République démocratique du Congo a organisé le jeudi 07 décembre un atelier sur « la part des médias dans la lutte contre les violences sexuelles en République démocratique du Congo ».
Cet atelier d’un jour avait pour objectif de présenter aux médias le travail que fait le Comité international de la Croix-Rouge en Rdc dans la lutte contre les violences sexuelles, et de faire connaitre son mandat entant qu’acteur neutre, impartial, indépendant par rapport à l’action humanitaire au niveau de la Rdc.
Selon le chargé de lutte contre les violences du CIRCR en Rdc, Monsieur Izaack Sadiki, cet atelier était organisé dans le cadre de la célébration de 16 jours d’activisme contre les violences sexuelles en République démocratique du Congo.
« L’objectif était de présenter tout ce qui est normes éthiques, en termes de comment réaliser les interviews avec les survivants des violences sexuelles ici en Rdc et comment est-ce que nous pouvons continuer à donner cette forme d’assistance, parce qu’une information est une assistance qui peut sauver des vies en Rdc », a indiqué le chargé de la lutte contre les violences au CICR. C’était avant de recommander ceci : « En retour, les médias étant des acteurs d’influences au niveau de la communauté de pouvoir parler de ces questions qui concernent beaucoup d’individus, que ça soit les hommes ou les femmes, les jeunes garçons, les jeunes filles au niveau de la Rdc. Par votre travail entant que média, vous pouvez influencer positivement certains comportements au niveau national et de pouvoir faciliter l’accès aux services pour les survivants et de viols et des violences sexuelles ».
« Je sors armé à l’issue de cette journée, sur comment rapporter les questions des violences dans les médias. Comment faire parler une victime des violences sexuelles, comment la mettre en confiance, le choix des mots, mon attitude envers elle, tout cela est très important pour réussir l’entretien avec la victime. J’ai appris que son consentement devra primer avant tout », a déclaré Pathy Nkieri, journaliste à l’Univers Tv, un des participants à cette activité.
Outre le consentement de la victime, le journaliste qui traite ces genres de sujets à caractère humain, doit se laisser guider par ce qu’on qualifie « d’intérêt humain ».