Septante six civils ont été tués cette nuit lors d’une incursion des rebelles ougandais des Forces démocratique alliées ( Adf) dans le village de Ntoyo, situé dans le secteur de Bapere à 105 kilomètres de Lubero centre dans la production Nord Kivu.
» L’attaque a eu lieu cette nuit, entre lundi et mardi alors que les gens étaient en plein deuil. C’est en ce moment que les rebelles ougandais Adf ont fait irruption tuant toutes les personnes qui se trouvaient dans ce deuil. Les courageux et les plus rapides avaient pu s’échapper. Nous avons un premier bilan de 76 corps après les premières investigations, parce que les assaillants avaient pris d’autres personnes en otage », a indiqué Monsieur Georges Mohindo, membre de la société civile de Bapere.
A l’en croire, ce bilan est encore provisoire, et peut à tout moment varier et aussi même atteindre 100 personnes Image d’tuées.
« C’est triste ce qui vient de se passer alors qu’il n’y a pas longtemps, nous avons vécu il y a pratiquement un mois passé un drame pareil avec un bilan aussi lourd », a regretté cet acteur de la société civile.
Par ailleurs, la société civile félicite l’intervention des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fadc) et leur partenaire ougandais, grâce à qui les assaillants ont fui en emportant avec eux quelques otages.
» Bien qu’en retard, disons que n’eut été l’intervention de nos forces armées et leur partenaire ougandais, la situation serait encore très grave. C’est lorsqu’elles sont arrivées que les rebelles ont fuit laissant du sang des innocents derrière eux, parce que nous ne savons pas le mobile de cette attaque », a précisé Georges Mohindo.
Dans l’entre-temps les investigations se poursuivent et aussi la patrouille, organisée par les deux armées, afin de retrouver d’autres corps, qui seraient perdus dans la forêt, mais aussi les otages.
Un mois passé, le territoire de Lubero, dont une partie est occupée par les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, avait vécu le même situation de la part des mêmes assaillants. Un bilan provisoire d’une quarantaine de civils tués a été évoqué.