La Conseillère au bureau régional du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) s’est dite vraiment encouragée par les résultats présentés par les quatre pays de la phase Une de l’Initiative globale pour l’élimination du VIH pédiatrique, lancée il y a de cela près de deux ans en Tanzanie.
D’après Madame Mireille Tribie, qui s’est exprimée lors du lancement du Rapport annuel du Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), intitulé : « L’urgence du moment. Le SIDA à la croisée des chemins », la situation du VIH pédiatrique était tellement faible que les indicateurs ne bougeaient pas du tout avant. Cependant, les choses sont réellement en train de changer positivement depuis la mise en place de l’Alliance globale.
« …dans un an et demi, on ne va pas voir les résultats vite changés. Mais ce qui est important de souligner est que nous avons eu le rapport de quatre pays, qui font partie de la phase Une de l’Alliance globale, dont la République démocratique du Congo, et nous avons entendu leurs points de mise en œuvre des activités stratégiques se basant sur leur plan d’action, qui était présenté lors du lancement de l’Initiative globale en Tanzanie, je peux dire que je suis encouragée. Vraiment la stratégie bouge, les populations, les communautés, les gouvernements de ce quatre pays, surtout la République démocratique du Congo, ont montré qu’ils s’approprient, et ça c’est la base pour assurer qu’un changement durable est en route », a déclaré la Conseillère régionale au bureau de l’UNICEF, visiblement très émue par ces résultats.
A l’en croire, les choses sont réellement en train de bouger dans les quatre pays de la phase Une au point que plusieurs autres qui se retrouvent dans la phase deux, sont intéressés et motivés par les résultats obtenus par les quatre premiers, à savoir : la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Nigeria et la République démocratique du Congo.
« Avec l’Alliance globale, ça vraiment commencer à motiver au moins pour les quatre pays et nous espérons la phase deux. Nous allons pouvoir inclure d’autres pays, qui ont entendu les résultats des Plans d’actions de la phase Une, qui déjà les motivent, et commencent à utiliser certaines des bonnes pratiques partagées par ces pays qui sont dans la phase Une. Ceci est encourageant. Certainement, nous n’allons pas de 35% d’enfants qui sont sous traitement à 80% après seulement une année et demi que l’Alliance globale a été lancée, mais certainement nous allons voir ces résultats, cette mise en œuvre que nous avons vue de ce quatre pays surtout pour les deux pays comme la Rdc et le Nigeria qui sont les deux grands qui font que l’aiguille bouge. Ils se sont engagés. Je suis très encouragée. 98% en 2028, nous serons très proches à atteindre l’élimination parce que nous allons continuer ce processus (…) nous sommes sur la bonne voie », s’est réjoui le Docteur Mireille Tribie, conseillère au bureau régional de l’UNICEF.
La Rdc et le Nigeria à la tête du peloton
Pour cette première Phase de l’Alliance globale pour l’élimination du VIH pédiatrique, il y a quatre pays, à savoir : La République démocratique du Congo, le Nigeria, le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Ils constituent la phase prioritaire, parce qu’ils sont les pays avec les plus grands nombres de populations en Afrique de l’Ouest et du Centre, avec des prévalences assez inquiétantes.
Cependant, de ces quatre, la République démocratique et le Nigeria sont considérés comme des leads, de meneurs des troupes dans la région. Et si rien n’est fait dans ces pays, a dit la Conseillère régionale de l’UNICEF, le noble processus engagé et salué par tous dans l’élimination de cette pandémie chez les enfants, risque d’en pâtir.
« Alors ces deux grands pays en nombres de populations Nigeria et la Rdc, si rien ne bouge chez eux, la région ne bouge pas. Ils déterminent le futur positivement ou négativement (…) C’est pour cela que nous parlons de ces deux grands pays. Les autres sont très importants mais si les indicateurs étaient aussi faibles qu’ils étaient, dans ces deux pays on devrait placer beaucoup plus d’attention sur ces deux pays, parce que c’est leurs résultats ou leurs actions ou non actions, qui détermineraient le futur de la région vers l’élimination du VIH », a conclu Madame Mireille Tribie, conseillère au bureau régionale de l’UNICEF à Dakar au Sénégal.