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mardi, septembre 17, 2024
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Changement climatique: L’Oedd exhorte les Etats africains à s’engager vers une économie verte

Le secrétaire exécutif de l’organisation pour l’environnement et le développement durable (Oedd), exhorte les gouvernements africains de sortir des modèles de développement dits de business « as usual » pour s’engager  résolument dans un processus de transition vers une économie verte.

Selon Monsieur  Mounkaila Goumandakoye, qui s’exprimait le mardi dernier lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et l’Environnement (Remapsen/Niger), l’économie verte repose sur des investissements qui assurent une production efficiente des biens et des services à travers  une meilleure efficacité de l’utilisation des ressources naturelles à court, moyens  ou long terme. 

Ce webinaire avait pour thème : « Changement climatique : défis, enjeux et opportunités pour le  développement durable en Afrique ».

« L’exploitation de nos richesses ne doit pas  engendrer d’impacts négatifs sur  l’environnement comme les pollutions, la dégradation des terres ou la perte de biodiversité. Elle doit veiller au bien-être de tous les citoyens dans la  durée et l’équité », a-t-il souligné. C’était avant d’appeler à la valorisation  des potentialités que renferme le continent.

L’Afrique doit valoriser son gigantesque potentiel en énergies renouvelable (hydraulique, solaire, éolienne et géothermale) pour satisfaire ses besoins en électricité et participer aux efforts d’atténuation. Parmi ces potentialités, cet expert environnemental cite les ressources forestières, les grandes étendues de terre arables, le grand potentiel en eau de surface et en eau souterraines ainsi que les autres  diverses ressources naturelles.

Ces potentialités constituent des opportunités à capitaliser. Car, une fois valorisées, a indiqué Mounkaila Goumandakoye, ces ressources humaines et naturelles constituent des atouts majeurs pour faire face aux changements climatiques et engager une  croissance économique et sociale seule  trajectoire vertueuse qui assiéra les bases réelles d’un développement durable effectif. 

Ce n’est que de la sorte que l’Afrique pourra faire face aux grands défis environnementaux et de développement parmi lesquels  les changements climatique. Ces défis constituent une menace majeure et doivent interpeller toute l’Afrique. Car, les conséquences sont énormes sur l’agriculture, la santé humaine et animale, …

« Les différents acteurs à  tous les niveaux doivent analyser les enjeux pour permettre des choix  judicieux pour une  lutte efficace contre le fléau à travers la mise œuvre de la Convention Cadre des Nations unies sur les changements climatique (Ccnucc) », a-t-il recommandé. C’était avant de fustiger l’attitude des dirigeants africains d’avoir le regard vers l’extérieur pour le financement des projets alors qu’il y a des ressources  intérieures.

Saluant la tenue de ce webinaire, Monsieur Mounkaila G. a exhorté les médias  à continuer à être les vecteurs du changement non seulement au niveau de populations mais aussi au niveau de décideurs. « Vous pouvez continuellement influencer les politiques, votre contribution est capitale. Le Remapsen doit nous accompagner dans cette lutte, dans le partage des informations et expériences »,

Prenant la parole à son tour, la Directrice  en charge du renforcement  de la Résilience et de l’Atténuation au  changement climatique au Niger, Madame Harouna Ramata Abba  Kiari, a fait savoir  que sa structure a pris plusieurs initiatives salutaires face aux défis climatiques.

Il s’agit par exemple des grandes stratégies et Plans  d’adaptation  aux changements climatiques dans le secteur agricole. Aussi le Plan national d’adaptation (Pna)  en formulation ainsi que des Plan international  et régional ( Ua, Uemoa, Cedeao, auxquels son pays a adhéré, sans oublier plusieurs cadres politiques, stratégies et  initiatives dont la Commission climat pour la Région du Sahel.

En termes de perspectives, elle a dit que  son pays compte sur  la mobilisation de ses  partenaires fédérés autour d’un plan  de partenariat   sous le lead de la Banque mondiale  en vue de la mise en œuvre  effective  de sa Cdn révisée.  

 «  En  effet, le mécanisme financier de la Cdn révisée devra faire appel  au financement national à travers  l’Etat, les collectivités territoriales, le  secteur privé, la diaspora et les organisations de la société civile, au financement extérieur des Ptf et au financement des  Ong et association internationales. Tout ceci  pour répondre au besoin en financement   pour la mise en œuvre de la  Cdn évalué à un coût total de 9.9077 milliards Usd sur la période 2021 à 2030 », a-t-elle émis.

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Selon Monsieur  Mounkaila Goumandakoye, qui s’exprimait le mardi dernier lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et l’Environnement (Remapsen/Niger), l’économie verte repose sur des investissements qui assurent une production efficiente des biens et des services à travers  une meilleure efficacité de l’utilisation des ressources naturelles à court, moyens  ou long terme. 

Ce webinaire avait pour thème : « Changement climatique : défis, enjeux et opportunités pour le  développement durable en Afrique ».

« L’exploitation de nos richesses ne doit pas  engendrer d’impacts négatifs sur  l’environnement comme les pollutions, la dégradation des terres ou la perte de biodiversité. Elle doit veiller au bien-être de tous les citoyens dans la  durée et l’équité », a-t-il souligné. C’était avant d’appeler à la valorisation  des potentialités que renferme le continent.

L’Afrique doit valoriser son gigantesque potentiel en énergies renouvelable (hydraulique, solaire, éolienne et géothermale) pour satisfaire ses besoins en électricité et participer aux efforts d’atténuation. Parmi ces potentialités, cet expert environnemental cite les ressources forestières, les grandes étendues de terre arables, le grand potentiel en eau de surface et en eau souterraines ainsi que les autres  diverses ressources naturelles.

Ces potentialités constituent des opportunités à capitaliser. Car, une fois valorisées, a indiqué Mounkaila Goumandakoye, ces ressources humaines et naturelles constituent des atouts majeurs pour faire face aux changements climatiques et engager une  croissance économique et sociale seule  trajectoire vertueuse qui assiéra les bases réelles d’un développement durable effectif. 

Ce n’est que de la sorte que l’Afrique pourra faire face aux grands défis environnementaux et de développement parmi lesquels  les changements climatique. Ces défis constituent une menace majeure et doivent interpeller toute l’Afrique. Car, les conséquences sont énormes sur l’agriculture, la santé humaine et animale, …

« Les différents acteurs à  tous les niveaux doivent analyser les enjeux pour permettre des choix  judicieux pour une  lutte efficace contre le fléau à travers la mise œuvre de la Convention Cadre des Nations unies sur les changements climatique (Ccnucc) », a-t-il recommandé. C’était avant de fustiger l’attitude des dirigeants africains d’avoir le regard vers l’extérieur pour le financement des projets alors qu’il y a des ressources  intérieures.

Saluant la tenue de ce webinaire, Monsieur Mounkaila G. a exhorté les médias  à continuer à être les vecteurs du changement non seulement au niveau de populations mais aussi au niveau de décideurs. « Vous pouvez continuellement influencer les politiques, votre contribution est capitale. Le Remapsen doit nous accompagner dans cette lutte, dans le partage des informations et expériences »,

Prenant la parole à son tour, la Directrice  en charge du renforcement  de la Résilience et de l’Atténuation au  changement climatique au Niger, Madame Harouna Ramata Abba  Kiari, a fait savoir  que sa structure a pris plusieurs initiatives salutaires face aux défis climatiques.

Il s’agit par exemple des grandes stratégies et Plans  d’adaptation  aux changements climatiques dans le secteur agricole. Aussi le Plan national d’adaptation (Pna)  en formulation ainsi que des Plan international  et régional ( Ua, Uemoa, Cedeao, auxquels son pays a adhéré, sans oublier plusieurs cadres politiques, stratégies et  initiatives dont la Commission climat pour la Région du Sahel.

En termes de perspectives, elle a dit que  son pays compte sur  la mobilisation de ses  partenaires fédérés autour d’un plan  de partenariat   sous le lead de la Banque mondiale  en vue de la mise en œuvre  effective  de sa Cdn révisée.  

 «  En  effet, le mécanisme financier de la Cdn révisée devra faire appel  au financement national à travers  l’Etat, les collectivités territoriales, le  secteur privé, la diaspora et les organisations de la société civile, au financement extérieur des Ptf et au financement des  Ong et association internationales. Tout ceci  pour répondre au besoin en financement   pour la mise en œuvre de la  Cdn évalué à un coût total de 9.9077 milliards Usd sur la période 2021 à 2030 », a-t-elle émis.

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