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dimanche, octobre 13, 2024
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Fin de l’épidémie de la maladie à virus Ébola: l’UNICEF se félicite de la réponse conjointe

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a annoncé le 16 décembre 2021 la fin de l’épidémie de la maladie à virus Ébola dans la Province du Nord-Kivu, à l’Est de la RDC. L’UNICEF se félicite de la réponse coordonnée et efficace sous la coordination du Ministre de la Santé qui a permis de rapidement endiguer la propagation de la maladie.

L’épidémie avait fait irruption le 8 octobre 2021 dans la zone de santé de Béni, située à 357 kilomètres au nord de Goma, capitale de la province du Nord Kivu. Les équipes de l’UNICEF en RDC s’étaient immédiatement mobilisées pour aider le Gouvernement à contenir la propagation de la maladie, avec une attention particulière sur les communautés à risque, y compris les enfants.

11 cas ont été rapportés dont 8 confirmés et 3 probables pour cette épidémie. 9 décès, dont 4 enfants, ont été enregistrés et 2 personnes sont guéries.

Jean Metenier, Chef du bureau de l’UNICEF à Goma, précise que  » c’est grâce au concours de tous les partenaires sous la coordination du Gouvernement de la RDC, que l’UNICEF est parvenu à amener les populations à adopter des comportements préventifs et à répondre efficacement aux besoins des familles et des enfants durant cette riposte, et cela, malgré les difficultés liées au contexte la COVID-19 et à l’insécurité que connaît la région « .

Sous la coordination du Ministère de la Santé et en coordination avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’UNICEF a concentré sa réponse sur les activités de communication et de mobilisation communautaire, l’approvisionnement en eau et la promotion de l’hygiène pour prévenir la propagation de la maladie ainsi que sur l’assistance psychosociale aux familles affectées par l’épidémie et sur les mécanismes communautaires de plainte pour la protection contre l’exploitation et les abus sexuels.

Les interventions de l’UNICEF ont permis :

o La continuité des services essentiels de santé et de nutrition, y compris la promotion de la vaccination contre la COVID-19, et des soins maternels et néonatals. Du matériel concernant l’eau, l’hygiène et l’assainissement ont été distribué dans les centres de santé, tels que des réservoirs d’eau de grande capacité, des seaux, des équipements de protection individuelle, du chlore pour traiter l’eau, des barres de savon et des antibiotiques ;

o             Un soutien psychologique aux patients du centre de traitement Ébola et des unités d’isolement, ainsi qu’aux membres de leur famille et à ceux qui ont fait la désinfection des maisons ;

o             La mise en place d’une crèche prenant en charge les enfants pendant que leurs parents reçoivent un traitement au centre de traitement Ébola de Beni ;

o             La mobilisation de 295 Cellules d’Animation Communautaire (CAC) à Beni et 153 à Mabalako avec environ 5300 membres formés et engagés pour promouvoir les mesures de prévention contre la maladie, collecter les retours des communautés et remonter les alertes aux équipes de surveillance ;

o             La diffusion de 150 émissions via les médias locaux portant sur les priorités de la riposte et les préoccupations des populations affectées, y compris sur la thématique de la prévention contre l’exploitation et les abus sexuels (PSEA). Une cartographie des mécanismes communautaires de plainte a été établie. 12 sur 19 aires de santé de la Zone de santé de Beni ont désormais leurs mécanismes communautaires de plainte pour la protection contre l’exploitation et les abus sexuels (PSEA) ;

o             La formation de 24 formateurs à la prévention contre l’exploitation et les abus sexuels (PSEA) représentant 24 structures et organisations impliquées dans la riposte. Tous les participants ont signé le code de conduite humanitaire ;

o             De fournir des analyses systématiques pour mieux comprendre les dynamiques de l’épidémie et ses impacts sur les communautés. La Cellule d’Analyse Intégrée (CAI) a pu produire des analyses sur les risques liés aux enfants, des analyses approfondis sur le personnel de santé et le suivi de la fréquentation des structures sanitaires ;

Cette épidémie est la treizième que la RDC a connue depuis la découverte de ce virus en 1976.

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Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a annoncé le 16 décembre 2021 la fin de l’épidémie de la maladie à virus Ébola dans la Province du Nord-Kivu, à l’Est de la RDC. L’UNICEF se félicite de la réponse coordonnée et efficace sous la coordination du Ministre de la Santé qui a permis de rapidement endiguer la propagation de la maladie.

L’épidémie avait fait irruption le 8 octobre 2021 dans la zone de santé de Béni, située à 357 kilomètres au nord de Goma, capitale de la province du Nord Kivu. Les équipes de l’UNICEF en RDC s’étaient immédiatement mobilisées pour aider le Gouvernement à contenir la propagation de la maladie, avec une attention particulière sur les communautés à risque, y compris les enfants.

11 cas ont été rapportés dont 8 confirmés et 3 probables pour cette épidémie. 9 décès, dont 4 enfants, ont été enregistrés et 2 personnes sont guéries.

Jean Metenier, Chef du bureau de l’UNICEF à Goma, précise que  » c’est grâce au concours de tous les partenaires sous la coordination du Gouvernement de la RDC, que l’UNICEF est parvenu à amener les populations à adopter des comportements préventifs et à répondre efficacement aux besoins des familles et des enfants durant cette riposte, et cela, malgré les difficultés liées au contexte la COVID-19 et à l’insécurité que connaît la région « .

Sous la coordination du Ministère de la Santé et en coordination avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’UNICEF a concentré sa réponse sur les activités de communication et de mobilisation communautaire, l’approvisionnement en eau et la promotion de l’hygiène pour prévenir la propagation de la maladie ainsi que sur l’assistance psychosociale aux familles affectées par l’épidémie et sur les mécanismes communautaires de plainte pour la protection contre l’exploitation et les abus sexuels.

Les interventions de l’UNICEF ont permis :

o La continuité des services essentiels de santé et de nutrition, y compris la promotion de la vaccination contre la COVID-19, et des soins maternels et néonatals. Du matériel concernant l’eau, l’hygiène et l’assainissement ont été distribué dans les centres de santé, tels que des réservoirs d’eau de grande capacité, des seaux, des équipements de protection individuelle, du chlore pour traiter l’eau, des barres de savon et des antibiotiques ;

o             Un soutien psychologique aux patients du centre de traitement Ébola et des unités d’isolement, ainsi qu’aux membres de leur famille et à ceux qui ont fait la désinfection des maisons ;

o             La mise en place d’une crèche prenant en charge les enfants pendant que leurs parents reçoivent un traitement au centre de traitement Ébola de Beni ;

o             La mobilisation de 295 Cellules d’Animation Communautaire (CAC) à Beni et 153 à Mabalako avec environ 5300 membres formés et engagés pour promouvoir les mesures de prévention contre la maladie, collecter les retours des communautés et remonter les alertes aux équipes de surveillance ;

o             La diffusion de 150 émissions via les médias locaux portant sur les priorités de la riposte et les préoccupations des populations affectées, y compris sur la thématique de la prévention contre l’exploitation et les abus sexuels (PSEA). Une cartographie des mécanismes communautaires de plainte a été établie. 12 sur 19 aires de santé de la Zone de santé de Beni ont désormais leurs mécanismes communautaires de plainte pour la protection contre l’exploitation et les abus sexuels (PSEA) ;

o             La formation de 24 formateurs à la prévention contre l’exploitation et les abus sexuels (PSEA) représentant 24 structures et organisations impliquées dans la riposte. Tous les participants ont signé le code de conduite humanitaire ;

o             De fournir des analyses systématiques pour mieux comprendre les dynamiques de l’épidémie et ses impacts sur les communautés. La Cellule d’Analyse Intégrée (CAI) a pu produire des analyses sur les risques liés aux enfants, des analyses approfondis sur le personnel de santé et le suivi de la fréquentation des structures sanitaires ;

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