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dimanche, octobre 13, 2024
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Joseph Itongwa interpelle les  Etats du Bassin du Congo sur la sécurisation des espaces

Le Président du Réseau des Peuples autochtones et Communautés locales d’Afrique Centrale (Repaleac) a interpelé  les Etats du Bassin du Congo sur la sécurisation des espaces de plus en plus menacés. C’était lors de la clôture de la 20è Réunion des Parties du  Partenariat  pour les Forêts du Bassin du Congo, tenue du 03 au 5 juin 2024 à  Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo

D’après  Joseph Itongwa, la question  sur la sécurisation des espaces revient d’abord aux politiques de mettre en place des lois et des programmes  qui permettent à ce que l’on reconnaisse les efforts et  les valeurs des peuples autochtones dans la protection de l’environnement  et de la biodiversité.

« Après avoir élaboré ces politiques et lois qui intègrent tous ces aspects des droits et des priorités des peuples autochtones dans la conservation, il faut passer dans la mise en œuvre. Nous avons les espaces  traditionnels des peuples autochtones  qui ont des évidences vraiment  dans la conservation et qui constituent pour nous  un patrimoine. Nous avons besoin que  ces espaces soient identifiés, photographiés cartographiés et que cela  puisse être sécurisé et valorisé même…  Aussi de doter  les peuples de toutes les capacités possibles pour pouvoir accéder  à des moyens qui les permettent de les pérenniser, parce que, sécuriser ces espaces n’est pas seulement un intérêt pour les peuples autochtones mais aussi pour toute l’humanité », a plaidé le  Président du Réseau des Peuples autochtones et Communautés locales d’Afrique centrale, avant d’insister sur la bonne gestion de la biodiversité.

Les peuples autochtones victimes de la dégradation de l’écosystème

C’est  une réalité malheureuse  pour ces peuples qui n’ont que ça comme ressources.  Ils n’ont pas d’autres alternatives  de survie. Et donc, les faire sortir de leur contexte naturel, c’est les tuer à petit feu.

«Le bassin  du Congo n’a pas que des personnes. Le Bassin du Congo a aussi des écosystèmes  qui constituent les moyens  de survie des peuples autochtones mais aussi des communautés locales. Ce qui veut dire  que nos communautés sont directement liées, attachées à ce patrimoine naturel et culturel. La dégradation de l’écosystème, de la biodiversité  impacte  directement la vie des peuples autochtones  sur tous les plans (…)   sur les moyens de substances, parce que tout ce qu’ils tirent,  ils le tirent de ces forêt. Et quand il y a la dégradation, l’exploitation de  la biodiversité il y a un impact », a fait savoir le Président du Réseau des Peuples autochtones et Communautés locales d’Afrique Centrale (Repaleac).

A l’en croire, cette dégradation entraine aussi un impact culturel, parce qu’au-delà de la considération économique et écologique, il y a aussi les valeurs culturelles de ces forêts  du Bassin du Congo par rapport aux peuples autochtones.  Et de déclarer: « les peuples autochtones sont les victimes les plus connues qui ont les plus de problèmes, parce que les alternatives par rapport à la perte de ces moyens de substances ne sont toujours pas  faciles.  (…) les autres peuvent chercher d’autres alternatives. Ils peuvent migrer pour vivre, trouver les moyens pour compenser,  pour acheter  d’autres choses. Ce qui n’est pas le cas pour les peuples autochtones. Pour eux, ces forêts sont les moyens de substances primaires qui partent et qui constituent aussi leur habitat naturel.  Donc, ils sont vraiment victimes à plusieurs niveaux: habitat, moyens de substances,  valeurs culturelles. Ce qui veut dire que  c’est important que l’on arrive à trouver des solutions, parce qu’ils n’ont que ces forêt pour survivre », a souligné le Joseph  Itongwa.

Et parmi ces solutions, il a préconisé la restauration des certains espaces et leur sécurité.

« Sécuriser  les territoires traditionnels (…), parce que nous avons besoin de ces ressources pour les générations futures. Mais aussi quand on sécurise les espaces, les peuples autochtones  sont capables de pérenniser et revitaliser leurs cultures, parce que  la perte de la culture est conséquente de la  perte de la biodiversité.  Le manque d’un endroit sécurisé donne aussi l’ouverture à la perte de ces espaces  y compris la perte de la culture.  Parce que les peuples autochtones ne peuvent pas mieux utiliser leur culture dans un espace dégradé. Ce qui veut que  les espaces qu’ils occupent maintenant doivent être sécurisés », a conclu le Président du Réseau des Peuples autochtones et Communautés locales d’Afrique Centrale.

Soulignons que cette 20ème Réunion des Parties du  Partenariat  pour les Forêts du Bassin du Congo, a coïncidé avec la célébration de la journée mondiale de l’Environnement, célébrée le 05 juin de chaque année.

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Le Président du Réseau des Peuples autochtones et Communautés locales d’Afrique Centrale (Repaleac) a interpelé  les Etats du Bassin du Congo sur la sécurisation des espaces de plus en plus menacés. C’était lors de la clôture de la 20è Réunion des Parties du  Partenariat  pour les Forêts du Bassin du Congo, tenue du 03 au 5 juin 2024 à  Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo

D’après  Joseph Itongwa, la question  sur la sécurisation des espaces revient d’abord aux politiques de mettre en place des lois et des programmes  qui permettent à ce que l’on reconnaisse les efforts et  les valeurs des peuples autochtones dans la protection de l’environnement  et de la biodiversité.

« Après avoir élaboré ces politiques et lois qui intègrent tous ces aspects des droits et des priorités des peuples autochtones dans la conservation, il faut passer dans la mise en œuvre. Nous avons les espaces  traditionnels des peuples autochtones  qui ont des évidences vraiment  dans la conservation et qui constituent pour nous  un patrimoine. Nous avons besoin que  ces espaces soient identifiés, photographiés cartographiés et que cela  puisse être sécurisé et valorisé même…  Aussi de doter  les peuples de toutes les capacités possibles pour pouvoir accéder  à des moyens qui les permettent de les pérenniser, parce que, sécuriser ces espaces n’est pas seulement un intérêt pour les peuples autochtones mais aussi pour toute l’humanité », a plaidé le  Président du Réseau des Peuples autochtones et Communautés locales d’Afrique centrale, avant d’insister sur la bonne gestion de la biodiversité.

Les peuples autochtones victimes de la dégradation de l’écosystème

C’est  une réalité malheureuse  pour ces peuples qui n’ont que ça comme ressources.  Ils n’ont pas d’autres alternatives  de survie. Et donc, les faire sortir de leur contexte naturel, c’est les tuer à petit feu.

«Le bassin  du Congo n’a pas que des personnes. Le Bassin du Congo a aussi des écosystèmes  qui constituent les moyens  de survie des peuples autochtones mais aussi des communautés locales. Ce qui veut dire  que nos communautés sont directement liées, attachées à ce patrimoine naturel et culturel. La dégradation de l’écosystème, de la biodiversité  impacte  directement la vie des peuples autochtones  sur tous les plans (…)   sur les moyens de substances, parce que tout ce qu’ils tirent,  ils le tirent de ces forêt. Et quand il y a la dégradation, l’exploitation de  la biodiversité il y a un impact », a fait savoir le Président du Réseau des Peuples autochtones et Communautés locales d’Afrique Centrale (Repaleac).

A l’en croire, cette dégradation entraine aussi un impact culturel, parce qu’au-delà de la considération économique et écologique, il y a aussi les valeurs culturelles de ces forêts  du Bassin du Congo par rapport aux peuples autochtones.  Et de déclarer: « les peuples autochtones sont les victimes les plus connues qui ont les plus de problèmes, parce que les alternatives par rapport à la perte de ces moyens de substances ne sont toujours pas  faciles.  (…) les autres peuvent chercher d’autres alternatives. Ils peuvent migrer pour vivre, trouver les moyens pour compenser,  pour acheter  d’autres choses. Ce qui n’est pas le cas pour les peuples autochtones. Pour eux, ces forêts sont les moyens de substances primaires qui partent et qui constituent aussi leur habitat naturel.  Donc, ils sont vraiment victimes à plusieurs niveaux: habitat, moyens de substances,  valeurs culturelles. Ce qui veut dire que  c’est important que l’on arrive à trouver des solutions, parce qu’ils n’ont que ces forêt pour survivre », a souligné le Joseph  Itongwa.

Et parmi ces solutions, il a préconisé la restauration des certains espaces et leur sécurité.

« Sécuriser  les territoires traditionnels (…), parce que nous avons besoin de ces ressources pour les générations futures. Mais aussi quand on sécurise les espaces, les peuples autochtones  sont capables de pérenniser et revitaliser leurs cultures, parce que  la perte de la culture est conséquente de la  perte de la biodiversité.  Le manque d’un endroit sécurisé donne aussi l’ouverture à la perte de ces espaces  y compris la perte de la culture.  Parce que les peuples autochtones ne peuvent pas mieux utiliser leur culture dans un espace dégradé. Ce qui veut que  les espaces qu’ils occupent maintenant doivent être sécurisés », a conclu le Président du Réseau des Peuples autochtones et Communautés locales d’Afrique Centrale.

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