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dimanche, octobre 13, 2024
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La guerre a plongé le Soudan dans une crise de la faim, alerte le PAM

Un an et demi après le début du conflit au Soudan, les violents combats continuent de déraciner la population, a prévenu mardi le Programme alimentaire mondial (PAM), qui lutte sur place contre une crise de la faim à grande échelle dans ce pays. C’est ce qu’indique une note de l’ONU Info à croissance.com

Lançant un appel à une plus grande solidarité mondiale avec le peuple soudanais, le PAM a annoncé qu’environ 800.000 personnes ont fui vers Ondo, au Tchad voisin, après avoir subi des « violences inimaginables ».

Selon les témoignages recueillis par Leni Kinzli, chargée de communication du PAM à Genève, des réfugiés venus des zones menacées par la famine ont raconté qu’ils avaient dû partir « parce qu’il ne restait plus rien à manger et que toutes leurs cultures avaient été détruites par les inondations ».

Trop dangereux d’aller cultiver les champs

D’autres ont confié qu’ils ne pouvaient même pas travailler parce qu’il était trop dangereux d’aller dans leurs champs en raison des combats entre les forces armées soudanaises et les paramilitaires des Forces de soutien rapide qui ont éclaté le 15 avril de l’année dernière.

« Nous faisons tout ce que nous pouvons, mais nous ne pouvons pas combattre une faim à grande échelle, et éviter aux gens de mourir de faim, sans le soutien et l’attention de la communauté internationale », a reconnu Mme Kinzli. « Les dirigeants mondiaux doivent accorder à cette catastrophe humanitaire l’attention qu’elle nécessite, et cette attention doit se traduire par des efforts diplomatiques concertés au plus haut niveau pour faire pression en faveur d’un cessez-le-feu humanitaire et, à terme, de la fin du conflit ».

Même au Tchad, les besoins sont considérables

Depuis la réouverture du poste-frontière d’Adré entre le Tchad et le Soudan il y a un mois, le PAM a transporté 2.800 tonnes de denrées alimentaires et de produits alimentaires vers la région soudanaise du Darfour, assurant ainsi une aide suffisante pour 250.000 personnes. Sur ce nombre, 100.000 sont menacés de famine, a déclaré l’agence onusienne, avertissant que la guerre a exposé quelque 36 millions de personnes à la faim au Soudan et dans la région.

« Des camions transportant des denrées alimentaires essentielles traversent cette frontière chaque jour, malgré les retards dus aux inondations saisonnières et aux routes boueuses où les convois d’aide s’enlisent », a raconté Mme Kinzli.

Bien que le Tchad ne soit pas en guerre, les besoins y sont également considérables, a expliqué la responsable du PAM : « Quand ils passent la frontière pour sortir du Soudan, les gens ne trouvent que la faim et le dénuement », a-t-elle ajouté.

« Bien qu’ils reçoivent une aide alimentaire, beaucoup ont du mal à subsister, mangeant une fois par jour dans le meilleur des cas. Comme une adolescente que j’ai rencontrée… qui a perdu ses parents et s’occupe de ses jeunes frères et sœurs. Parfois, elle ne peut leur offrir que de l’eau en guise de repas. Si ces gens vivent dans de telles conditions alors qu’ils se trouvent dans un endroit relativement sûr et stable, imaginons ce qu’endurent les personnes affamées, ou au bord de la famine, au Soudan », a raconté Mme Kinzli.

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Selon les témoignages recueillis par Leni Kinzli, chargée de communication du PAM à Genève, des réfugiés venus des zones menacées par la famine ont raconté qu’ils avaient dû partir « parce qu’il ne restait plus rien à manger et que toutes leurs cultures avaient été détruites par les inondations ».

Trop dangereux d’aller cultiver les champs

D’autres ont confié qu’ils ne pouvaient même pas travailler parce qu’il était trop dangereux d’aller dans leurs champs en raison des combats entre les forces armées soudanaises et les paramilitaires des Forces de soutien rapide qui ont éclaté le 15 avril de l’année dernière.

« Nous faisons tout ce que nous pouvons, mais nous ne pouvons pas combattre une faim à grande échelle, et éviter aux gens de mourir de faim, sans le soutien et l’attention de la communauté internationale », a reconnu Mme Kinzli. « Les dirigeants mondiaux doivent accorder à cette catastrophe humanitaire l’attention qu’elle nécessite, et cette attention doit se traduire par des efforts diplomatiques concertés au plus haut niveau pour faire pression en faveur d’un cessez-le-feu humanitaire et, à terme, de la fin du conflit ».

Même au Tchad, les besoins sont considérables

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« Des camions transportant des denrées alimentaires essentielles traversent cette frontière chaque jour, malgré les retards dus aux inondations saisonnières et aux routes boueuses où les convois d’aide s’enlisent », a raconté Mme Kinzli.

Bien que le Tchad ne soit pas en guerre, les besoins y sont également considérables, a expliqué la responsable du PAM : « Quand ils passent la frontière pour sortir du Soudan, les gens ne trouvent que la faim et le dénuement », a-t-elle ajouté.

« Bien qu’ils reçoivent une aide alimentaire, beaucoup ont du mal à subsister, mangeant une fois par jour dans le meilleur des cas. Comme une adolescente que j’ai rencontrée… qui a perdu ses parents et s’occupe de ses jeunes frères et sœurs. Parfois, elle ne peut leur offrir que de l’eau en guise de repas. Si ces gens vivent dans de telles conditions alors qu’ils se trouvent dans un endroit relativement sûr et stable, imaginons ce qu’endurent les personnes affamées, ou au bord de la famine, au Soudan », a raconté Mme Kinzli.

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