La République démocratique du Congo, l’un des pays membres de l’Alliance globale pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants, dont le lancement est intervenu ce mardi 1er février, a interpellé l’assistance sur la situation malheureuse que vivent les enfants malades dans des zones de conflit.
« Nous lançons un vibrant appel pour de milliers des femmes et des enfants de Goma, de Béni et de l’Ituri qui, malgré de nombreux efforts ne peuvent pas accéder aux services de santé ni du VIH en particulier à cause de la guerre d’agression qui sévit dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo », a fustigé le Directeur du Programme national de lutte contre le VIH/SIDA ( PNLS), le Docteur Aimé Mboyo, représentant le ministre de la Santé publique.
Le ton était très monté pour interpeller la communauté internationale face à cette guerre d’agression qui sacrifie inutilement l’avenir plusieurs générations d’enfants malades, alors que le pays aurait bien voulu au moyen de son Plan d’action affirmer deux actions déterminantes afin de sauver les vies de ces enfants, femmes, à savoir : s’engager et agir. Mais qu’à cela ne tienne, le pays reste et s’approprie de l’Alliance. C’est ce qu’a dit le Directeur du PNLS en ces termes : « En effet, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo reste engagé dans l’Alliance globale pour mettre fin au sida pédiatrique d’ici 2030. Ainsi, avec l’augmentation de la part de la santé dans le Budget de l’Etat pour l’exercice 2023, le Gouvernement va allouer des ressources conséquentes pour la mise en œuvre du Plan d’actions consolidé ici à Dar-es-Salaam et des priorités clairement identifiées. Aussi, nous sollicitons la contribution financière des partenaires techniques et financiers pour une mobilisation suffisante des ressources ».
Il faut agir et agir autrement. La détermination est visible pour justement arriver à la mobilisation de toutes les parties prenantes pour une véritable synergie, un soutien à la décentralisation dans la planification et au renforcement de la promotion du genre et des droits humains afin de lutter contre la discrimination et la stigmatisation.
Outre la République démocratique du Congo, soulignons que l’Angola, le Cameroun, la Cote d’Ivoire, la Mozambique, le Nigeria, l’Afrique du sud, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie, le Zibambwe et le Kenya figurent dans cette initiative « Alliance globale ».