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dimanche, mai 19, 2024
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Le guitariste espagnol Rafael Serrallet et l’orchestre symphonique kimbaguiste, très éblouissants lors d’un concert de musique classique à Kinshasa

 L’ambassade du Royaume d’Espagne en République démocratique du Congo en collaboration avec la Fondation Joseph Diangenda a organisé un concert de musique classique le samedi dernier, agrémenté par le guitariste espagnol Rafael Serrallet et l’orchestre symphonique kimbaguiste, dirigé par le maestro Armand Diangenda.

Douze jours de répétition et de cohabitation ont suffi pour dégager cette belle combinaison, qui n’a laissé personne indifférente. Un vrai mélange de deux cultures, espagnole et congolaise, bien harmonisé par le savoir du guitariste Rafaelo  Serrallet, qui foule pour la première fois le sol congolais, et du Maestro Armand Diangenda. Un beau mariage, qui a donné de l’étincelle à cette soirée très sélective entrecoupée par les applaudissements.

«  J’ai appris de la chorale kimbaguiste. C’est un projet incroyable qui s’est produit dans un pays où la musique classique n’est pas  vraiment connue mais, la chorale a fait un travail vraiment bon. J’ai voulu travailler avec elle pour faire une collaboration et porter avec moi un peu de la musique espagnole », s’est réjoui le guitariste espagnol, visiblement très ému de cette collaboration. Et d’ajouter : « Je suis très fier parce que tout l’orchestre a travaillé très dur  pour réaliser ce concert. Avec de petits moyens, il peut obtenir des grands résultats. Je suis vraiment fier et heureux de la collaboration et  je remercie beaucoup l’ambassade d’Espagne pour avoir facilité ce magnifique concert ».

Ces sentiments sont partagés. C’est ce qu’a dit le Maestro Armand Diangenda, dont les ambitions et l’inspiration ne cessent de tarir. «  Pour nous c’est un grand plaisir de pouvoir partager la culture des autres. Je pense que si on apprenait à mieux connaitre les autres, le monde  ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. On a passé vraiment une très bonne semaine avec Rafaelo et espère qu’on aura ce genre d’échanges culturels pas seulement qu’ils nous apportent leur culture à eux mais que nous aussi à  notre tour, puissions exporter notre culture à nous ».

« Aujourd’hui  je suis très content. C’est un joli projet qui a commencé un peu par hasard. On a trouvé la bonne  combinaison. Un grand  guitariste, flexible  et capable de comprendre  les piques réalités d’un pays comme la Rdc ; où la musique classique n’est pas monnaie courante mais en même temps on a trouvé une institution incroyable avec une chorale merveilleuse avec un homme qui a créé ça, le Maestro Armand, qui est un homme qui a une vision (…) Je pense qu’on a fait une bonne combinaison. Il y a un peu de la musique espagnole, européenne, française, congolaise. Je vois qu’ici la plupart du public c’est congolais, c’est ça le but. Le but pour nous en tout cas, c’est de travailler ensemble, et faire comme on a fait avec la rumba congolaise. La rumba congolaise est un voyage qui est partie de l’Afrique, pour les Caraibes, om il y a avait la musique espagnole, c’est mélangé et devenu le tcha tcha, la mambo et qu’est- ce qu’on a, l’indépendance tcha tcha », s’est réjoui l’ambassadeur du royaume d’Espagne en Rdc, Monsieur Carlos Rables.

Sur scène, plusieurs morceaux ont été sélectionnés pour égayer le public. Tout avait commencé par l’ouverture de carmel, ensuite c’était concerto dia arangers. Il s’en était suivi de l’interprétation d’une œuvre du guitariste espagnol Rafael Serralet, écrite justement pour cette soirée. Elle est intitulée «  Ebale ya congo ».  Par après l’orchestre symphonique kinbanguiste qui s’est professionnellement bien illustré, a joué quelques extraits de Georges Bizet. Sous la conduite de Rafael Serrellet, l’orchestre a joué une œuvre espagnole «  Suspiro », suivie de deux extraits des œuvres congolaises, dont « Bana Congo »  et «  le Congo sera sauvé », une œuvre qui incarne l’espoir de toute une nation..

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Douze jours de répétition et de cohabitation ont suffi pour dégager cette belle combinaison, qui n’a laissé personne indifférente. Un vrai mélange de deux cultures, espagnole et congolaise, bien harmonisé par le savoir du guitariste Rafaelo  Serrallet, qui foule pour la première fois le sol congolais, et du Maestro Armand Diangenda. Un beau mariage, qui a donné de l’étincelle à cette soirée très sélective entrecoupée par les applaudissements.

«  J’ai appris de la chorale kimbaguiste. C’est un projet incroyable qui s’est produit dans un pays où la musique classique n’est pas  vraiment connue mais, la chorale a fait un travail vraiment bon. J’ai voulu travailler avec elle pour faire une collaboration et porter avec moi un peu de la musique espagnole », s’est réjoui le guitariste espagnol, visiblement très ému de cette collaboration. Et d’ajouter : « Je suis très fier parce que tout l’orchestre a travaillé très dur  pour réaliser ce concert. Avec de petits moyens, il peut obtenir des grands résultats. Je suis vraiment fier et heureux de la collaboration et  je remercie beaucoup l’ambassade d’Espagne pour avoir facilité ce magnifique concert ».

Ces sentiments sont partagés. C’est ce qu’a dit le Maestro Armand Diangenda, dont les ambitions et l’inspiration ne cessent de tarir. «  Pour nous c’est un grand plaisir de pouvoir partager la culture des autres. Je pense que si on apprenait à mieux connaitre les autres, le monde  ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. On a passé vraiment une très bonne semaine avec Rafaelo et espère qu’on aura ce genre d’échanges culturels pas seulement qu’ils nous apportent leur culture à eux mais que nous aussi à  notre tour, puissions exporter notre culture à nous ».

« Aujourd’hui  je suis très content. C’est un joli projet qui a commencé un peu par hasard. On a trouvé la bonne  combinaison. Un grand  guitariste, flexible  et capable de comprendre  les piques réalités d’un pays comme la Rdc ; où la musique classique n’est pas monnaie courante mais en même temps on a trouvé une institution incroyable avec une chorale merveilleuse avec un homme qui a créé ça, le Maestro Armand, qui est un homme qui a une vision (…) Je pense qu’on a fait une bonne combinaison. Il y a un peu de la musique espagnole, européenne, française, congolaise. Je vois qu’ici la plupart du public c’est congolais, c’est ça le but. Le but pour nous en tout cas, c’est de travailler ensemble, et faire comme on a fait avec la rumba congolaise. La rumba congolaise est un voyage qui est partie de l’Afrique, pour les Caraibes, om il y a avait la musique espagnole, c’est mélangé et devenu le tcha tcha, la mambo et qu’est- ce qu’on a, l’indépendance tcha tcha », s’est réjoui l’ambassadeur du royaume d’Espagne en Rdc, Monsieur Carlos Rables.

Sur scène, plusieurs morceaux ont été sélectionnés pour égayer le public. Tout avait commencé par l’ouverture de carmel, ensuite c’était concerto dia arangers. Il s’en était suivi de l’interprétation d’une œuvre du guitariste espagnol Rafael Serralet, écrite justement pour cette soirée. Elle est intitulée «  Ebale ya congo ».  Par après l’orchestre symphonique kinbanguiste qui s’est professionnellement bien illustré, a joué quelques extraits de Georges Bizet. Sous la conduite de Rafael Serrellet, l’orchestre a joué une œuvre espagnole «  Suspiro », suivie de deux extraits des œuvres congolaises, dont « Bana Congo »  et «  le Congo sera sauvé », une œuvre qui incarne l’espoir de toute une nation..

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