Le Directeur du département de virologie à l’Institut national de recherche biomédicale (INRB), le professeur Steve Ahuka rassure que l’épidémie de Mpox reste une maladie contrôlable.
D’après ce professeur d’université, qui s’exprimait lors d’une « Journée scientifique, organisée au sein de son institution, INRB, sur le thème : « De l’évidence actuelle sur le Mpox, l’implication de la riposte en RDC», il est important d’être vigilant face à cette maladie, qui ne cesse de gagner du terrain mais reste contrôlable.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la République démocratique du Congo (RDC) représente à elle seule plus de 90 % des 3.500 cas confirmés de variole simienne dans la région.
L’OMS renseigne que seuls deux pays ont signalé plus de 50 cas cette année. Et donc, outre la République démocratique du Congo, le Burundi, dont l’épidémie a débuté en juillet dernier a signalé 170 cas à ce jour. « La recrudescence des cas de variole en RDC est due à des flambées associées à deux sous-clades du clade I du virus de la variole du singe (MPXV) – le clade Ia et le clade Ib« , renseigne cette agence des Nations unies.
En plus de la flambée dans les provinces orientales de la RDC et au Burundi, des cas de Mpox dus au clade Ib ont été signalés depuis juillet 2024 dans trois pays voisins de la RDC, qui n’avaient pas signalé de cas auparavant : le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda.
En outre, en 2024, des cas de variole liés au clade Ia ont été recensés en République centrafricaine et en République du Congo, et des cas liés au clade II ont été signalés en Afrique du Sud, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Libéria et au Nigéria.
Selon le gouvernement congolais, le pays a besoin d’environ 3 500 000 doses pour la vaccination. Les premiers lors de ces vaccins devraient arriver depuis le week-end passé selon le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale.