Le Réseau des Journalistes « Amis de l’Enfant » (RJAE), une Association sans but lucratif, spécialisée dans la promotion, la protection et la défense des droits de l’enfant et de la mère en République démocratique est indigné par les événements tragiques qui se sont produits le mercredi 11 septembre 2024 et qui ont causé la mort violente et inopinée de deux écoliers dans deux écoles à Kinshasa et à Kanyarutshinya, cité située à 7 km de Goma dans la province du Nord Kivu.
Dans une déclaration faite ce mardi, 17 septembre 2024 par sa coordinatrice, cette Asbl des professionnels des médias, appelle les autorités congolaises à tous les niveaux à tirer les leçons de ces évènements tragiques de Kinshasa et de Kanyarutshinya en renforçant les mesures sécuritaires et de protection dans les écoles, afin que les « écoles puissent réellement être des endroits sûrs où règne la sécurité, la paix, la tranquillité. Des endroits où sont formées les élites de demain ».
« Le Réseau des Journalistes Amis de l’Enfant suit de près l’évolution judiciaire de ces deux affaires et espère qu’elles aboutiront à un dénouement équitable conforme aux lois en vigueur en République démocratique du Congo », a déclaré la Coordinatrice du RJAE, Madame Bibiche Mwika.
Rappelons qu’à Kinshasa, c’est un écolier de 13 ans qui a poignardé ses deux camarades de classe au lycée Madame de Sévigné dans la commune de Limete. L’un d’eux est décédé de ses blessures, tandis que l’autre, grièvement blessé, a été admis dans un hôpital de la place pour des soins. Le même jour, à l’institut Mugura de Kanyarutshinya, situé près de Goma au Nord-Kivu, un autre écolier a été tué par balle lors d’une altercation entre deux présumés combattants de la milice d’autodéfense Wazalendo. Deux autres écoliers de cette école ont été blessés par balle lors de cette altercation. Les deux présumés combattants Wazelendo ont été arrêtés le même jour dans la soirée.
Les élèves et le personnel enseignant de ces deux écoles de Kinshasa et de Kanyarutshinya qui ont vécu ces faits tragiques sont profondément traumatisés.