Les communes congolaises et belges ont évalué leur coopération au cours d’un atelier, organisé le vendredi 14 septembre 2024 sur l’état des lieux du Programme de coopération internationale communale (Pcic).
Selon le chef de service de Brulocalis, c’est un atelier bilan, organisé dans le cadre du Programme de coopération internationale communale (PCIC) qui est financé par le gouvernement fédéral belge depuis des nombreuses années. « C’est un programme qui réunit les communes congolaises et belges en termes de partenariat entre pairs, d’échanges et d’expertises des compétences en matière d’état civil et de population (…) Cet atelier de trois jours, a été une rencontre bilan puisque, c’est un programme de 2022 à 2026. Nous sommes mathématiquement à la moitié du programme et c’est l’occasion de réunir tous nos partenaires congolais et belges pour faire le premier état de lieu », a déclaré Jean-Michel Reniers, chef de service de Brulocalis.
Pour lui, l’état de lieu est satisfaisant au regard de plusieurs changements et progrès tangibles constatés au niveau de la coopération et des services de la population, notamment avec plus d’une dizaine de bureaux de quartiers construits et rénovés.
Même son de cloche pour Sophie Willaumez, responsable des relations internationales-Région de Bruxelles-Capitale, qui a fait savoir que l’accord de coopération porte sur toutes les compétences de la région Bruxelles capitale, donc les problématiques des grandes villes, la mobilité, l’environnement et le renforcement de capacité institutionnelle avec un accent sur le projet de digitalisation du registre de la population de la commune de Kintambo.
« Nous sommes satisfaits de ce projet de digitalisation de la commune de Kintambo, car le contact avec la Division provinciale de l’intérieur était facile, le coordonnateur de projet était très professionnel et le projet s’est réalisé dans le temps selon le calendrier qui était prescrit au départ», s’est-elle réjouie.
S’exprimant à son tour, le bourgmestre de la commune de Ngaliema, Dieu Merci Mayibanziluanga, a trouvé des mots justes pour remercier ses hôtes et aussi loué cette coopération soutenue par les deux parties.
«C’est grâce à cette coopération qu’aujourd’hui nous avons beaucoup de progrès en termes d’infrastructures, notamment les bâtiments publics, la formation de qualité dans l’encadrement et le recyclage de nos responsables des services de l’état civil et de la population, l’échange d’expérience, le transfert des connaissances de part et d’autres », a-t-il affirmé. Et d’ajouter ceci : « (…) Je pense que c’est une belle expérience pour nous parce qu’ aujourd’hui en terme réel, nous avons pu construire avec la coopération de la ville de Herve, plus de six bureaux des quartiers, notamment de Lukunga, de Ngombakikusa, Kindenda, Finda et Pigeon. C’était une façon de faire une évaluation, où on en est avec le programme de la coopération de 2022 à 2026 et de projeter le futur», soulignant pour sa part que le plus grand défi est justement de pérenniser tous les acquis issus de cette coopération belgo-congolaise.
Soulignons que le Programme de Coopération internationale communale (CIC) est un instrument de la coopération belge au développement, conçu et mis en œuvre par l’Union des Villes et Communes de Wallonie (UVCW) et l’Association de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles-Capitale (Brulocalis). Il s’inscrit en cohérence avec les lois du 19 mars 2013 et du 16 juin 2016 relatives à la Coopération belge au développement.
Cet accord de coopération a été conclu en 2016 entre la région Bruxelloise et la ville de Kinshasa, et amandé en 2022, avec pour objectif de renforcer l’institution communale congolaise au travers des échanges entre des politiques et des fonctionnaires bruxellois et wallons et congolais.