La Journée internationale des parents, célébrée ce 1er août à travers la Républque démcratique du Congo, ne suscite pas d’engouement dans la provvince du Sud-Kivu, située à l’est du pays. Si la date est officiellement fériée, elle se déroule surtout dans une ambiance de méditation silencieuse
Dans plusieurs coins de la province, comme Kabare, Shabunda, Kalehe, Idjwi ou Walungu, les habitants disent ne pas avoir le cœur à la fête, préoccupés par l’insécurité persistante et les difficultés de la vie quotidienne.

À Kabare notamment, des familles endeuillées par les conflits récents ont préféré se recueillir, en mémoire des parents disparus ou déplacés. À Shabunda et Walungu, les témoignages évoquent la peur constante d’attaques armées, qui continue de déstabiliser les foyers. Cette journée censée célébrer les piliers de la famille se transforme, dans ces territoires, en un moment d’introspection sur le coût humain de la crise sécuritaire.

Dans la ville de Bukavu, le contraste est saisissant : les commerces sont restés ouverts malgré le caractère férié de la journée. Si certains ont pris le temps de penser à leurs parents, d’autres ont poursuivent leurs activités, poussés par les exigences de la survie économique. Ce 1er août, entre recueillement discret et routine urbaine, révèle une fois de plus le profond décalage entre les intentions symboliques des journées internationales et la réalité vécue par les familles congolaises.

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