Après l’annonce du Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) de la 14e épidémie de la maladie à Virus d’Ebola dans la Province de l’Equateur, l’UNICEF a répondu très rapidement à l’épidémie, en mettant un accent particulier sur la Prévention et contrôle de l’Infection et sur l’accès des communautés à l’eau, l’assainissement et l’hygiène ; composantes essentielles et cruciales dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola.
À l’heure actuelle, les besoins en matière d’eau, d’hygiène et de matériel sanitaire sont élevés dans les zones de santé concernées. L’UNICEF a fait venir de Kinshasa et de Goma, 25 tonnes de matériels de décontamination pour couper la chaine de transmission de la maladie.
« 18 établissements de santé ont bénéficié d’un soutien en matière de prévention des infections, y compris des équipements de protection individuelle, du chlore et des installations pour le lavage des mains. Plus de 300 personnels soignants ont également été formés en prévention et contrôle des infections. En outre, l’UNICEF a aussi renforcé les capacités des hygiénistes pour décontaminer et désinfecter les centres de traitement d’Ebola et les formations sanitaires où sont passés les cas et les ménages des cas confirmés et les suspects », a déclaré Katya Marino, Représentante a.i de l’UNICEF en RDC.
La riposte de l’UNICEF à cette épidémie s’appuie aussi sur les infrastructures mises en place lors de la 11eme épidémie d’Ebola en Equateur. L’UNICEF avait alors appuyé la construction et la réhabilitation des ouvrages d’eau et de gestion des déchets durables dans les formations sanitaires ou encore des structures susceptibles de réduire la propagation de la maladie. Il s’agit des installations de forage avec des citernes élevées avec pompe électrique alimentée par énergie solaire dans 9 hôpitaux de 8 zones de santé, la construction de bornes fontaines, la construction de blocs de latrines et la mise en place de zones de déchets, ou encore de lave-mains.
L’UNICEF intervient à travers trois piliers, à savoir, l’appui psychosocial, la communication des risques et l’engagement communautaire ainsi que la prévention contre les infections.