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dimanche, septembre 8, 2024
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Lutte contre le cancer en Côte d’Ivoire. Le traitement tend à être quasi gratuit sur l’ensemble du pays

Le traitement contre le cancer tend à être quasi gratuit sur toute l’étendue de la Côte d’Ivoire. Car l’Etat a décidé d’investir 20 milliards de Fcfa contre cette maladie. C’est ce qu’a  indiqué Mme Beugre Phox Sylvie, présidente de la Fondation «  Les femmes Shunanites en Action », qui intervenait sur l’apport de la société dans la lutte contre cette maladie. C’était lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (Repmasen)/ Côte d’Ivoire dans le cadre de la célébration d’Octobre Rose contre le cancer du sein.

La société civile a contribué et continue de contribuer efficacement dans la lutte contre le cancer du sein et de l’utérus au travers des campagnes de sensibilisation. Sans moyen financier, a précisé Mme  Beure Phox Sylvie, la société civile  dispose des moyens humains qui réalisent un travail de titan sur le terrain.

Aujourd’hui grâce au lobbying mené auprès des autorités ivoiriennes, le traitement contre le cancer tend à être quasi gratuit. Un couronnement  qui justifie le sens du travail qu’abat la fondation «  Les Femmes Shunanites » depuis 2013.

« La bonne nouvelle est que l’Etat ivoirien a décidé  d’investir 20 milliards de Fcfa dans la lutte contre le cancer. Ce qui nous rapproche de la gratuité du traitement (…) Notre rôle est justement de bousculer le gouvernement et nous voyons  que les lignes sont en train de bouger positivement. Parce qu’une personne malade du cancer est déjà rongée financièrement. Et  donc la gratuité du traitement est notre cheval de bataille », s’est-elle réjoui, avant de stigmatiser la peur, l’ignorance et d’autres facteurs qui contribuent à l’arrivée tardive  des populations au dépistage. 

Dix ans de lutte et après qu’elle soit guérie de cette maladie, la présidente de la Fondation «  Les femmes Shunanites en Action » se réjouit de l’implication  de l’Etat ivoirien, qui en plus de cette cagnotte, a construit un Centre de traitement Allassane Ouattara, qui prend en charge  à moindres coût  les malades du cancer.

A côté de ce bel élan national, Mme Beugre Phox Sylvie s’est montrée très reconnaissante envers le secteur privé. Elle a loué leur  contribution dans la lutte contre le cancer. C’était avant de remercier la contribution des médias. «   Je suis reconnaissante envers les médias et précisément envers le Remapsci qui a contribué à notre visibilité sur le terrain. Ce qui fait que nous sommes de plus en plus sollicitées par des partenaires », avait-elle ajouté.

 Comment détecter et prévenir le cancer du sein ? C’était la deuxième intervention de ce webinaire, animé par Mme Christiane Mahele du Réseau des professionnels des médias, des artistes et sportifs de la Côte d’Ivoire (Repmasci).

S’exprimant à cet effet, le docteur Gouesse Rita-Josiane, biologiste et spécialiste du développement  du cancer au Programme national de lutte contre le cancer, a défini cette maladie comme étant un dérèglement du cycle de vie d’une cellule.

Etude à l’appui, elle a affirmé que le cancer a causé 1785 décès parmi les femmes sur les 3306 nouveaux cas de cancer  du sein détectés en 2020 et que 74 % de ces cas ont été détectés tardivement.

Poursuivant son intervention, Dr. Gouesse Rita-Josiane a signalé qu’il existe des cas du cancer du sein chez les hommes. Certes rare, mais la maladie est là avec un faible taux, soit 1% de l’ensemble des tumeurs du sein.

Pour le traitement, elle a préconisé la  chirurgie, chimiothérapie, le traitement par hormones, l’hormonothérapie, la  radiothérapie.  «  Pour le  moment, il n’y a pas de vaccin contre le cancer. Ces traitements valent aussi pour les homme qui ont fait le cancer »,  a-t-elle indiqué.

Est-ce qu’on peut éviter le cancer du sein ? A cette question, la biologiste et spécialiste du développement  du cancer au Programme national de lutte contre le cancer a dit non. Cependant, a-t-elle précisé : « on peut limiter les facteurs de risque et favoriser la détection de formes précoces par des examens physiques mensuels (l’autopalpation) à partir de 20 ans. Ou encore par des examens physiques annuels par un médecin spécialiste ». 

Dans son mot de remerciement, le président exécutif du Réseau des médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (Remapsen), Bamba Youssouf  a assuré aux panelistes et à tous les autres partenaires la disponibilité de sa structure à les accompagner dans leurs différents projets. Il l’avait dit en ces termes : «  Nous sommes un canal pour avancer vos programmes. Nous sommes un réseau de journalistes engagés pour le développement. Et donc, nous souhaitons  promouvoir vos programmes et activités ».

C’était un grand plaisir pour la Présidente du Conseil d’administration du Réseau des professionnels des médias, des artistes et sportifs de la Côte d’Ivoire (Repmasci), Mme. Bintou Sanogo d’organiser ces assises, dont le bureau a clôturé ce mois par une belle journée de dépistage contre le cancer du sein. Des femmes de médias, sénatrices, députés et leaders étaient bien au rendez-vous à la Maison de la presse pour cette noble cause.      

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Le traitement contre le cancer tend à être quasi gratuit sur toute l’étendue de la Côte d’Ivoire. Car l’Etat a décidé d’investir 20 milliards de Fcfa contre cette maladie. C’est ce qu’a  indiqué Mme Beugre Phox Sylvie, présidente de la Fondation «  Les femmes Shunanites en Action », qui intervenait sur l’apport de la société dans la lutte contre cette maladie. C’était lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (Repmasen)/ Côte d’Ivoire dans le cadre de la célébration d’Octobre Rose contre le cancer du sein.

La société civile a contribué et continue de contribuer efficacement dans la lutte contre le cancer du sein et de l’utérus au travers des campagnes de sensibilisation. Sans moyen financier, a précisé Mme  Beure Phox Sylvie, la société civile  dispose des moyens humains qui réalisent un travail de titan sur le terrain.

Aujourd’hui grâce au lobbying mené auprès des autorités ivoiriennes, le traitement contre le cancer tend à être quasi gratuit. Un couronnement  qui justifie le sens du travail qu’abat la fondation «  Les Femmes Shunanites » depuis 2013.

« La bonne nouvelle est que l’Etat ivoirien a décidé  d’investir 20 milliards de Fcfa dans la lutte contre le cancer. Ce qui nous rapproche de la gratuité du traitement (…) Notre rôle est justement de bousculer le gouvernement et nous voyons  que les lignes sont en train de bouger positivement. Parce qu’une personne malade du cancer est déjà rongée financièrement. Et  donc la gratuité du traitement est notre cheval de bataille », s’est-elle réjoui, avant de stigmatiser la peur, l’ignorance et d’autres facteurs qui contribuent à l’arrivée tardive  des populations au dépistage. 

Dix ans de lutte et après qu’elle soit guérie de cette maladie, la présidente de la Fondation «  Les femmes Shunanites en Action » se réjouit de l’implication  de l’Etat ivoirien, qui en plus de cette cagnotte, a construit un Centre de traitement Allassane Ouattara, qui prend en charge  à moindres coût  les malades du cancer.

A côté de ce bel élan national, Mme Beugre Phox Sylvie s’est montrée très reconnaissante envers le secteur privé. Elle a loué leur  contribution dans la lutte contre le cancer. C’était avant de remercier la contribution des médias. «   Je suis reconnaissante envers les médias et précisément envers le Remapsci qui a contribué à notre visibilité sur le terrain. Ce qui fait que nous sommes de plus en plus sollicitées par des partenaires », avait-elle ajouté.

 Comment détecter et prévenir le cancer du sein ? C’était la deuxième intervention de ce webinaire, animé par Mme Christiane Mahele du Réseau des professionnels des médias, des artistes et sportifs de la Côte d’Ivoire (Repmasci).

S’exprimant à cet effet, le docteur Gouesse Rita-Josiane, biologiste et spécialiste du développement  du cancer au Programme national de lutte contre le cancer, a défini cette maladie comme étant un dérèglement du cycle de vie d’une cellule.

Etude à l’appui, elle a affirmé que le cancer a causé 1785 décès parmi les femmes sur les 3306 nouveaux cas de cancer  du sein détectés en 2020 et que 74 % de ces cas ont été détectés tardivement.

Poursuivant son intervention, Dr. Gouesse Rita-Josiane a signalé qu’il existe des cas du cancer du sein chez les hommes. Certes rare, mais la maladie est là avec un faible taux, soit 1% de l’ensemble des tumeurs du sein.

Pour le traitement, elle a préconisé la  chirurgie, chimiothérapie, le traitement par hormones, l’hormonothérapie, la  radiothérapie.  «  Pour le  moment, il n’y a pas de vaccin contre le cancer. Ces traitements valent aussi pour les homme qui ont fait le cancer »,  a-t-elle indiqué.

Est-ce qu’on peut éviter le cancer du sein ? A cette question, la biologiste et spécialiste du développement  du cancer au Programme national de lutte contre le cancer a dit non. Cependant, a-t-elle précisé : « on peut limiter les facteurs de risque et favoriser la détection de formes précoces par des examens physiques mensuels (l’autopalpation) à partir de 20 ans. Ou encore par des examens physiques annuels par un médecin spécialiste ». 

Dans son mot de remerciement, le président exécutif du Réseau des médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (Remapsen), Bamba Youssouf  a assuré aux panelistes et à tous les autres partenaires la disponibilité de sa structure à les accompagner dans leurs différents projets. Il l’avait dit en ces termes : «  Nous sommes un canal pour avancer vos programmes. Nous sommes un réseau de journalistes engagés pour le développement. Et donc, nous souhaitons  promouvoir vos programmes et activités ».

C’était un grand plaisir pour la Présidente du Conseil d’administration du Réseau des professionnels des médias, des artistes et sportifs de la Côte d’Ivoire (Repmasci), Mme. Bintou Sanogo d’organiser ces assises, dont le bureau a clôturé ce mois par une belle journée de dépistage contre le cancer du sein. Des femmes de médias, sénatrices, députés et leaders étaient bien au rendez-vous à la Maison de la presse pour cette noble cause.      

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