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dimanche, octobre 13, 2024
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Lutte contre le SIDA à Kinshasa: La ministre Nembalemba appelle à une jonction d’efforts entre les différentes parties prenantes

La ministre provinciale de la Santé publique, l’Hygiène et de la Prévention, Madame Nembalemba Liza appelle toutes les différentes parties prenantes dans la lutte contre le VIH/SIDA à une jonction d’efforts afin de mettre fin à cette épidémie à l’horizon 2030.

 «  Pour lutter contre le VIH/SIDA dans la ville de Kinshasa, il faut  une jonction d’efforts entre les différentes parties prenantes, secteurs publiques et privés, communautaires ainsi que les partenaires techniques et financiers qui appuient la riposte au VIH/SIDA par l’organisation de certaines  rencontres et concertations et de coordination des activités pour l’atteinte des objectifs lancés par l’ONUSIDA et matérialisé par la vision du Chef de l’Etat pour une génération sans SIDA d’ici l’horizon 2030 »,  a déclaré la ministre provinciale de la Santé publique, l’Hygiène et de la Prévention, Madame Nembalemba Liza  à l’ouverture de l’atelier du Forum des partenaires techniques et financiers de la lutte contre cette pandémie, qui se tient pendant deux jours au siège du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA (PNMLS).

Selon le  Docteur Patrick Phanzu Kanga, secrétaire exécutif provincial du Pnmls à  Kinshasa, cet atelier vise à rendre la lutte contre le VIH/SIDA multisectorielle. «  Cette    rencontre consiste à renforcer la coordination de la lutte  et à connaitre les intervenants et leurs interventions dans la ville province de Kinshasa », a-t-il précisé, avant de saluer la participation du gouvernement provincial et celle des partenaires clés dans la lutte contre cette maladie.

Le VIH/SIDA demeure un problème de santé publique en Rdc avec une  épidémie de type généralisé dont la prévalence est estimée à 1,2% dans  la population générale selon les résultats de l’Eds2013-14 dans l’ensemble du pays et 1/3 de la population vivant avec le VIH vit à Kinshasa 

 «  Malgré les efforts fournis ces dernières années, il existe encore des personnes qui souffrent de stigmatisation, de la discrimination et de manque d’accès aux soins à  cause d’un environnement non favorable. Ainsi, environ 15% d’enfants n’ont pas  bénéficié de soins et traitement, faits inacceptables dans ce monde où les déclarations officielles prônent le respect des droits humains en toute équité », a déploré la ministre provinciale de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévention, d’un ton monté interpellant une cinquantaine de participants à cette rencontre.

Se référant à la  Déclaration  de Paris “Les Ville s’engagent “ en vue de mettre fin au SIDA dans les villes, le représentant de la Directrice-Pays du Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) en Rdc, a fait savoir que 29 villes congolaises ont adhéré à cette initiative salutaire. Car, la  transmission du VIH est plus élevée dans les zones urbaines que dans les zones rurales.

L’Eds-Rdc II 2013-2014, indique que 1,6% de transmission se fait en milieux urbains, tandis que 0,9% en milieux ruraux. Ceci s’explique par la dynamique liée aux villes, telles que la migration, le chômage, les inégalités sociales et économiques, qui peuvent toutes exacerber le risque et la vulnérabilité au VIH, à la tuberculose et à d’autres maladies (COVID-19, Ebola …).

Et donc pour l’ONUSIDA, l’accélération de la réponse au VIH dans les villes peut donc contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs ambitieux (95-95-95 en 2025).

« La ville de Kinshasa fait partie des 15 villes dans le monde qui a renouvelé à Séville Espagne le 11 octobre 2022 son engagement avec d’autres villes. Vous comprenez l’importance de multiplier et conjuguer nos efforts pour accélérer la réponse de la ville province de Kinshasa », a martelé Monsieur Adamou au nom de la Directrice Pays de l’ONUSIDA. C’était avant d’assurer la disponibilité de son agence et celle de l’ensemble des agences coparainantes des Nations Unies à accompagner Kinshasa à relever ces défis.

Outre l’ONUSIDA, le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF), plusieurs autres partenaires prennent part à cet atelier. Il s’agit de Cordaid et  Pepfar, qui appuient onze zones de santé par rapport aux actions des jeunes et adolescents qui constituent actuellement un sérieux problème dans la lutte contre cette maladie.

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La ministre provinciale de la Santé publique, l’Hygiène et de la Prévention, Madame Nembalemba Liza appelle toutes les différentes parties prenantes dans la lutte contre le VIH/SIDA à une jonction d’efforts afin de mettre fin à cette épidémie à l’horizon 2030.

 «  Pour lutter contre le VIH/SIDA dans la ville de Kinshasa, il faut  une jonction d’efforts entre les différentes parties prenantes, secteurs publiques et privés, communautaires ainsi que les partenaires techniques et financiers qui appuient la riposte au VIH/SIDA par l’organisation de certaines  rencontres et concertations et de coordination des activités pour l’atteinte des objectifs lancés par l’ONUSIDA et matérialisé par la vision du Chef de l’Etat pour une génération sans SIDA d’ici l’horizon 2030 »,  a déclaré la ministre provinciale de la Santé publique, l’Hygiène et de la Prévention, Madame Nembalemba Liza  à l’ouverture de l’atelier du Forum des partenaires techniques et financiers de la lutte contre cette pandémie, qui se tient pendant deux jours au siège du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA (PNMLS).

Selon le  Docteur Patrick Phanzu Kanga, secrétaire exécutif provincial du Pnmls à  Kinshasa, cet atelier vise à rendre la lutte contre le VIH/SIDA multisectorielle. «  Cette    rencontre consiste à renforcer la coordination de la lutte  et à connaitre les intervenants et leurs interventions dans la ville province de Kinshasa », a-t-il précisé, avant de saluer la participation du gouvernement provincial et celle des partenaires clés dans la lutte contre cette maladie.

Le VIH/SIDA demeure un problème de santé publique en Rdc avec une  épidémie de type généralisé dont la prévalence est estimée à 1,2% dans  la population générale selon les résultats de l’Eds2013-14 dans l’ensemble du pays et 1/3 de la population vivant avec le VIH vit à Kinshasa 

 «  Malgré les efforts fournis ces dernières années, il existe encore des personnes qui souffrent de stigmatisation, de la discrimination et de manque d’accès aux soins à  cause d’un environnement non favorable. Ainsi, environ 15% d’enfants n’ont pas  bénéficié de soins et traitement, faits inacceptables dans ce monde où les déclarations officielles prônent le respect des droits humains en toute équité », a déploré la ministre provinciale de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévention, d’un ton monté interpellant une cinquantaine de participants à cette rencontre.

Se référant à la  Déclaration  de Paris “Les Ville s’engagent “ en vue de mettre fin au SIDA dans les villes, le représentant de la Directrice-Pays du Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) en Rdc, a fait savoir que 29 villes congolaises ont adhéré à cette initiative salutaire. Car, la  transmission du VIH est plus élevée dans les zones urbaines que dans les zones rurales.

L’Eds-Rdc II 2013-2014, indique que 1,6% de transmission se fait en milieux urbains, tandis que 0,9% en milieux ruraux. Ceci s’explique par la dynamique liée aux villes, telles que la migration, le chômage, les inégalités sociales et économiques, qui peuvent toutes exacerber le risque et la vulnérabilité au VIH, à la tuberculose et à d’autres maladies (COVID-19, Ebola …).

Et donc pour l’ONUSIDA, l’accélération de la réponse au VIH dans les villes peut donc contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs ambitieux (95-95-95 en 2025).

« La ville de Kinshasa fait partie des 15 villes dans le monde qui a renouvelé à Séville Espagne le 11 octobre 2022 son engagement avec d’autres villes. Vous comprenez l’importance de multiplier et conjuguer nos efforts pour accélérer la réponse de la ville province de Kinshasa », a martelé Monsieur Adamou au nom de la Directrice Pays de l’ONUSIDA. C’était avant d’assurer la disponibilité de son agence et celle de l’ensemble des agences coparainantes des Nations Unies à accompagner Kinshasa à relever ces défis.

Outre l’ONUSIDA, le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF), plusieurs autres partenaires prennent part à cet atelier. Il s’agit de Cordaid et  Pepfar, qui appuient onze zones de santé par rapport aux actions des jeunes et adolescents qui constituent actuellement un sérieux problème dans la lutte contre cette maladie.

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