L’épidémie de Mpox continue malheureusement à se propager en République démocratique du Congo. Kinshasa, la capitale, a enregistré 31 confirmés et 2 décès selon le dernier rapport publié lundi, notant 212 cas suspects. Cependant, la commune de Limete est à ce jour la plus touchée avec 12 cas.
La province de Kwilu compte 34 cas de Mpox avec 4 décès, alors que la province de la Tshopo, la ville de Kisangani a enregistré 7 nouveaux cas en une semaine. Le non respect des mesures d’hygiènes et le manque d’information sont épinglés parmi les causes qui favorisent la propagation de la maladie.
Selon le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Docteur Roger Kamba, avait fait savoir lors de son dernier point de presse que le premier lot de vaccin devrait arriver le week-end passé. Cependant, rien n’est encore signalé dans la capitale alors que l’impatience ne fait que grandir.
Rappelons que le Gouvernement congolais avait déjà débloqué 10 millions de Usd dans le cadre de la riposte contre cette épidémie. Aussi, le gouvernement américain de son côté aussi, par son agence de développement, USAID, avait annoncé une aide sanitaire d’urgence pouvant atteindre 35 millions de dollars supplémentaires pour renforcer les efforts de réponse à l’épidémie de clade Impox en Afrique centrale et orientale, en attendant la notification du Congrès. Ce nouvel engagement porte le soutien total du gouvernement américain à la République démocratique du Congo et aux autres pays touchés de la région à plus de 55 millions de dollars en réponse à cette épidémie.
« L’aide supplémentaire annoncée aujourd’hui permettra à l’USAID de continuer à travailler en étroite collaboration avec les pays touchés, ainsi qu’avec les partenaires de santé régionaux et mondiaux, pour étendre son soutien et réduire l’impact de cette épidémie à mesure qu’elle continue d’évoluer. Le soutien de l’USAID comprend une assistance en matière de surveillance, de diagnostic, de communication sur les risques et d’engagement communautaire, de prévention et de contrôle des infections, de gestion des cas, ainsi que de planification et de coordination des vaccinations », peut-on y lire.
Rappelons que depuis 2023, la République démocratique du Congo connaît une épidémie sans précédent du clade Impox. Cette épidémie s’est étendue au-delà du pays, plusieurs autres pays de la région ayant signalé des cas en 2024, y compris des pays où le mpox n’a jamais été signalé.