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dimanche, octobre 13, 2024
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Mpox en Afrique : les enfants de moins de 5 ans représentent le tiers des cas au Burundi, selon l’UNICEF

Alors que les écoles ont rouvert le 16 septembre dernier au Burundi, le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) au Burundi, s’inquiète de l’augmentation du nombre de cas de mpox (variole simienne) chez les enfants de moins de 5 ans, qui représentent 30 % des cas signalés dans ce pays d’Afrique de l’Est. C’est ce qu’a appris congocroissa.com dans la note de l’ONU Info de ce matin.

Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), les enfants burundais sont les plus touchés par l’épidémie de mpox, avec des « taux d’infection alarmants » et de graves conséquences pour la santé.

Sur les quelque 600 cas signalés, les deux tiers concernent des enfants de moins de 19 ans.

Depuis le premier cas confirmé le 25 juillet 2024, le Burundi a signalé 600 cas de mpox, dont les deux tiers concernent des enfants de moins de 19 ans. Selon l’UNICEF, la situation s’est rapidement aggravée, avec une augmentation de plus de 40 % des cas au cours des trois dernières semaines.

Evolution de la maladie en pleine rentrée scolaire

Au total, l’agence onusienne fait état de plus de 1.576 cas suspects. Dans le même temps, elle a répertorié 1.774 alertes dans 34 des 49 districts sanitaires du pays, les trois districts sanitaires de Bujumbura étant l’épicentre de la flambée.

La situation « évolue rapidement », avec une nouvelle souche infectieuse. « Nous en apprenons chaque jour davantage sur les différents modes de transmission. En fonction de ces informations, nous actualisons nos messages et notre réponse », a déclaré depuis Bujumbura, le Dr Paul Ngwakum, Conseiller pour la santé au Bureau régional de l’UNICEF pour l’Afrique orientale et australe.

L’urgence pour les humanitaires et les autorités sanitaires burundaises est de faire en sorte que tous les enfants puissent retourner à l’école en toute sécurité et de réduire au minimum les perturbations de l’enseignement. « Mais ne vous y trompez pas, nous n’avons pas toutes les réponses. Personne n’en a », a averti le Dr Ngwakum.

Aucun décès signalé au Burundi

Pourtant derrière cette « sombre situation », l’UNICEF se réjouit du fait qu’aucun décès n’est encore signalé, mais aussi d’une « zone géographique encore limitée ». Grâce à un effort concerté de tous les partenaires, il est encore possible de « limiter la propagation, contenir le virus et potentiellement mettre fin à l’épidémie sans qu’aucune vie ne soit perdue ».

« D’après ce que j’ai vu cette semaine, je dois dire que nous avons une chance ici au Burundi : nous n’avons eu aucun décès dû à la variole, et nous avons la possibilité de mettre fin à cette épidémie dans un court laps de temps », a fait valoir le Dr Ngwakum.

Sur le terrain, l’UNICEF soutient le ministère de l’Éducation pour mettre en œuvre des mesures sanitaires dans les écoles, former le personnel à reconnaître les premiers symptômes du mpox et renforcer l’hygiène des mains.

« Au cours de ma visite au Burundi, j’ai discuté avec des familles, des enseignants et des agents de santé.  Les craintes exprimées par les parents et la résilience des communautés face à cette crise de santé publique sont frappantes. Elles ont mis en évidence le besoin crucial de notre soutien pour assurer la sécurité des enfants et leur permettre d’apprendre », a dit le haut responsable de l’UNICEF.

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Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), les enfants burundais sont les plus touchés par l’épidémie de mpox, avec des « taux d’infection alarmants » et de graves conséquences pour la santé.

Sur les quelque 600 cas signalés, les deux tiers concernent des enfants de moins de 19 ans.

Depuis le premier cas confirmé le 25 juillet 2024, le Burundi a signalé 600 cas de mpox, dont les deux tiers concernent des enfants de moins de 19 ans. Selon l’UNICEF, la situation s’est rapidement aggravée, avec une augmentation de plus de 40 % des cas au cours des trois dernières semaines.

Evolution de la maladie en pleine rentrée scolaire

Au total, l’agence onusienne fait état de plus de 1.576 cas suspects. Dans le même temps, elle a répertorié 1.774 alertes dans 34 des 49 districts sanitaires du pays, les trois districts sanitaires de Bujumbura étant l’épicentre de la flambée.

La situation « évolue rapidement », avec une nouvelle souche infectieuse. « Nous en apprenons chaque jour davantage sur les différents modes de transmission. En fonction de ces informations, nous actualisons nos messages et notre réponse », a déclaré depuis Bujumbura, le Dr Paul Ngwakum, Conseiller pour la santé au Bureau régional de l’UNICEF pour l’Afrique orientale et australe.

L’urgence pour les humanitaires et les autorités sanitaires burundaises est de faire en sorte que tous les enfants puissent retourner à l’école en toute sécurité et de réduire au minimum les perturbations de l’enseignement. « Mais ne vous y trompez pas, nous n’avons pas toutes les réponses. Personne n’en a », a averti le Dr Ngwakum.

Aucun décès signalé au Burundi

Pourtant derrière cette « sombre situation », l’UNICEF se réjouit du fait qu’aucun décès n’est encore signalé, mais aussi d’une « zone géographique encore limitée ». Grâce à un effort concerté de tous les partenaires, il est encore possible de « limiter la propagation, contenir le virus et potentiellement mettre fin à l’épidémie sans qu’aucune vie ne soit perdue ».

« D’après ce que j’ai vu cette semaine, je dois dire que nous avons une chance ici au Burundi : nous n’avons eu aucun décès dû à la variole, et nous avons la possibilité de mettre fin à cette épidémie dans un court laps de temps », a fait valoir le Dr Ngwakum.

Sur le terrain, l’UNICEF soutient le ministère de l’Éducation pour mettre en œuvre des mesures sanitaires dans les écoles, former le personnel à reconnaître les premiers symptômes du mpox et renforcer l’hygiène des mains.

« Au cours de ma visite au Burundi, j’ai discuté avec des familles, des enseignants et des agents de santé.  Les craintes exprimées par les parents et la résilience des communautés face à cette crise de santé publique sont frappantes. Elles ont mis en évidence le besoin crucial de notre soutien pour assurer la sécurité des enfants et leur permettre d’apprendre », a dit le haut responsable de l’UNICEF.

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