La communauté chrétienne est frappée au cœur. La 55ᵉ CEBCE pleure deux de ses membres assassinés la nuit de vendredi à ce samedi. Elle dénonce un acte « inhumain, injustifiable et spirituellement abominable ».

Dès l’annonce du double meurtre, les temples de Mumosho et de Kabare se sont remplis de fidèles en pleurs. Des moments de prière, de chants et de lamentations ont été organisés pour soutenir la famille éprouvée et demander justice. L’émotion est immense.

Pour l’Église, ce crime vise à intimider, voire à faire taire la voix des prédicateurs. « Quand on tue un pasteur, c’est la lumière qu’on veut éteindre », a déclaré un responsable religieux, la voix brisée par l’émotion.

Des mouvements chrétiens du Sud-Kivu exigent que l’État protège désormais les responsables religieux, souvent exposés sur le terrain. Ils demandent également à l’Église de renforcer la vigilance autour de ses serviteurs.

Malgré la douleur, les fidèles affirment qu’ils ne céderont pas à la peur. La communauté se rassemble, déterminée à rester unie. « Ils ont ôté la vie à nos bien-aimés, mais ils n’éteindront pas notre foi », conclut un diacre, les yeux levés vers le ciel.

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