Les réactions fusent après la condamnation à perpétuité contre Carine Lokeso, commissaire adjointe de la police, et Gérard Tokis sur le meurtre de Rossy Mukendi.
Me Georges Kapiamba, coordonnateur de l’ONG ACAJ, salue cette décision de la cour militaire et estime que les responsables des forces de l’ordre doivent protéger les droits de l’homme. Le même son de cloche est entendu du côté du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme en RDC.
Les deux policiers, Carine Lokeso et Gérard Tokis, ont été destitués de leurs fonctions. L’ex commissaire adjointe a été reconnue coupable des infractions de meurtre et de violation des consignes.
Gérard Tokis Nkumbo est cependant exempté de l’infraction de violation des consignes.
Outre la peine de servitude pénale, les deux policiers ainsi que la République Démocratique du Congo (RDC) sont condamnés à payer la somme de 125 000 dollars américains aux parties civiles.
Cette décision est donc une première rendue publique par la justice sous le régime de Félix Tshisekedi contre les auteurs des bavures policières commises durant le règne de Joseph Kabila. Rossy Mukendi a été tué le février 2018 lors d’une manifestation initiée par les laïcs catholique contre le pouvoir de Joseph Kabila.
Opinion.info