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dimanche, septembre 8, 2024
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Un atelier de plaidoyer pour l’amélioration des services d’état civil congolais

«  Renforcer les liens entre les systèmes d’enregistrement des faits d’état civil et les statistiques de l’état civil et les systèmes d’identité juridique par la transition numérique au service d’une inclusion plus forte ». Telle est la thématique de la 7e édition de la Journée africaine de l’état civil, exploitée le mardi 13 aout 2024 lors d’un atelier de plaidoyer, organisé par le Ministère congolais de l’Intérieur avec l’appui du bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) à Kinshasa, au Salon bleu de l’Hôtel du Gouvernement.

Cet atelier d’une journée, a révélé qu’à moins de 6 années de la date butoir de l’atteinte  des Objectifs de développement durable (Odd), la République démocratique du Congo présente malheureusement un profil bas de 40 % seulement du taux actuel d’enregistrement des naissances. Ce qui doit interpeller les décideurs à prendre cette question de développement au sérieux.

Ce taux, a fait savoir la cheffe de la Protection de l’Enfant au bureau de l’UNICEF à Kinshasa, Madame Ramatou Touré, rappelle justement l’urgence de mettre un programme spécial, accéléré en vue de l’enregistrement universel des naissances, des mariages et des décès.

« Cette journée nous permet de faire le plaidoyer auprès de décideurs sur l’urgence de mettre en place un système d’état civil fiable et sécurisé en vue d’atteindre  effectivement 100% d’enregistrement des naissances et 80% d’enregistrement  de taux de décès conformément aux Objectifs du Développement Durable ( ODD) de 2030 », a-t-elle déclaré. C’était avant de plaider pour la mise en place d’un programme spécial, accéléré en vue de l’enregistrement universel des naissances, des mariages et des décès.

Outre la mise en place de ce programme, l’UNICEF a plaidé pour la modernisation des services d’état civil, qui au regard des enjeux actuels, passe obligatoirement par l’informatisation. C’est ce qu’a émis sa Cheffe à la Protection de l’Enfant. C’était en ces termes : « Ce thème nous invite à accorder une attention particulière à l’impérieuse nécessité d’aller vers la modernisation des systèmes de l’état civil en Afrique en prenant en compte l’informatisation des services, la digitalisation  des procédures et la numérisation des actes d’état civil. Le tout  accompagné d’une simplification nécessaire des procédures ». Soulignons que cette numérisation offre une  opportunité unique d’améliorer l’accessibilité et la fiabilité des enregistrements  sans oublier  l’importance de la  production des données statistiques de routine  surtout d’état civil.

Prenant la parole à son tour, le secrétaire général au  Ministère congolais de l’Intérieur, a reconnu que le pays a pris du retard pour organiser son service d’état civil et d’identifier sa population. Cependant, il espère que la République démocratique du Congo pourra se rattraper à travers la promulgation par le chef de l’état, de l’ordonnance loi n° 23-010 du 13 mars 2023 portant code du numérique, qui selon ses dires, apportera tant soit peu une solution partielle en attendant que  le Comité technique de coordination nationale et de suivi des  activités de l’état civil propose des textes d’application et de mutualisation des services. Parce que pour relever ce défi et permettre au pays d’atteindre les Odd 16. 9  qui visent à fournir d’ici à 2030 une identité juridique à tous à travers l’enregistrement des naissances (…), il faut un engagement politique respecté.

Mais en attendant d’y arriver,  le secrétaire général Jean- Rigobert Tshimanga a exhorté l’assistance à ceci ; « Chers  compatriotes, distingués participants, enregistrer la naissance  de votre enfant à l’état civil, enregistrer le mariage ou le décès constitue un geste d’amour pour  assurer la protection  et la sécurité de nous tous ainsi que celle des membres de la famille.  Tâche noble à laquelle s’adonne le gouvernement de la République à travers mon ministère et les autres services publics impliqués dans le processus  de l’enregistrement à l’état civil et d’identification de la population. Je vous convie donc, à vous engager quant à ce, et comprendre l’importance de ce services à travers la vie de nous-même et de toutes nos familles ».

Plusieurs de ses collègues secrétaires généraux des ministères de la Justice, Santé, Numérique, et directeurs généraux ainsi que les membres de différents cabinets des ministères avaient pris part à cette activité, qui s’est tenue après celle, organisée le vendredi dernier à l’intention des professionnels des médias…

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«  Renforcer les liens entre les systèmes d’enregistrement des faits d’état civil et les statistiques de l’état civil et les systèmes d’identité juridique par la transition numérique au service d’une inclusion plus forte ». Telle est la thématique de la 7e édition de la Journée africaine de l’état civil, exploitée le mardi 13 aout 2024 lors d’un atelier de plaidoyer, organisé par le Ministère congolais de l’Intérieur avec l’appui du bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) à Kinshasa, au Salon bleu de l’Hôtel du Gouvernement.

Cet atelier d’une journée, a révélé qu’à moins de 6 années de la date butoir de l’atteinte  des Objectifs de développement durable (Odd), la République démocratique du Congo présente malheureusement un profil bas de 40 % seulement du taux actuel d’enregistrement des naissances. Ce qui doit interpeller les décideurs à prendre cette question de développement au sérieux.

Ce taux, a fait savoir la cheffe de la Protection de l’Enfant au bureau de l’UNICEF à Kinshasa, Madame Ramatou Touré, rappelle justement l’urgence de mettre un programme spécial, accéléré en vue de l’enregistrement universel des naissances, des mariages et des décès.

« Cette journée nous permet de faire le plaidoyer auprès de décideurs sur l’urgence de mettre en place un système d’état civil fiable et sécurisé en vue d’atteindre  effectivement 100% d’enregistrement des naissances et 80% d’enregistrement  de taux de décès conformément aux Objectifs du Développement Durable ( ODD) de 2030 », a-t-elle déclaré. C’était avant de plaider pour la mise en place d’un programme spécial, accéléré en vue de l’enregistrement universel des naissances, des mariages et des décès.

Outre la mise en place de ce programme, l’UNICEF a plaidé pour la modernisation des services d’état civil, qui au regard des enjeux actuels, passe obligatoirement par l’informatisation. C’est ce qu’a émis sa Cheffe à la Protection de l’Enfant. C’était en ces termes : « Ce thème nous invite à accorder une attention particulière à l’impérieuse nécessité d’aller vers la modernisation des systèmes de l’état civil en Afrique en prenant en compte l’informatisation des services, la digitalisation  des procédures et la numérisation des actes d’état civil. Le tout  accompagné d’une simplification nécessaire des procédures ». Soulignons que cette numérisation offre une  opportunité unique d’améliorer l’accessibilité et la fiabilité des enregistrements  sans oublier  l’importance de la  production des données statistiques de routine  surtout d’état civil.

Prenant la parole à son tour, le secrétaire général au  Ministère congolais de l’Intérieur, a reconnu que le pays a pris du retard pour organiser son service d’état civil et d’identifier sa population. Cependant, il espère que la République démocratique du Congo pourra se rattraper à travers la promulgation par le chef de l’état, de l’ordonnance loi n° 23-010 du 13 mars 2023 portant code du numérique, qui selon ses dires, apportera tant soit peu une solution partielle en attendant que  le Comité technique de coordination nationale et de suivi des  activités de l’état civil propose des textes d’application et de mutualisation des services. Parce que pour relever ce défi et permettre au pays d’atteindre les Odd 16. 9  qui visent à fournir d’ici à 2030 une identité juridique à tous à travers l’enregistrement des naissances (…), il faut un engagement politique respecté.

Mais en attendant d’y arriver,  le secrétaire général Jean- Rigobert Tshimanga a exhorté l’assistance à ceci ; « Chers  compatriotes, distingués participants, enregistrer la naissance  de votre enfant à l’état civil, enregistrer le mariage ou le décès constitue un geste d’amour pour  assurer la protection  et la sécurité de nous tous ainsi que celle des membres de la famille.  Tâche noble à laquelle s’adonne le gouvernement de la République à travers mon ministère et les autres services publics impliqués dans le processus  de l’enregistrement à l’état civil et d’identification de la population. Je vous convie donc, à vous engager quant à ce, et comprendre l’importance de ce services à travers la vie de nous-même et de toutes nos familles ».

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