L’Instance de Coordination Nationale de la Société Civile (ICNSC) a échangé avec l’autorité budgétaire de la ville province de Kinshasa  sur la situation désastreuse du financement de la riposte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose et le paludisme.

C’était un déplacement utile et opportun pour cette branche de la société civile, conduite par son Coordonnateur national, Jacques Ngalamulume, vers l’Assemblée provinciale de Kinshasa, qui est en cours d’élaboration  de son budget 2026.

Au cours de leurs discussions très détaillées et fructueuses portant sur le budget 2026, un acte d’engagement a été remis à l’autorité budgétaire de manière à concrétiser toutes les promesses relatives à la prise en charge des autres pathologies en plus du VIH/SIDA, la Tuberculose et le Paludisme dans la ville de Kinshasa.

«  L’autorité a confirmé sa volonté de porter le budget santé de la province à 15 % 2. Elle a pris l’engagement d’inviter dans les prochains jours, la société civile lors de la présentation de la proposition de loi du Budget 2026 par son Excellence le gouverneur et de lui donner la parole »,  a confié le Coordonnateur national de l’ICNSC au sortir de l’audience accordée.

Aussi, a-t-il ajouté, l’autorité budgétaire de Kinshasa, a promis  « que le  budget tiendra  compte cette fois ci  pour la première fois des besoins liés aux trois maladies à travers un pourcentage, qui sera alloué à cet effet dans  le budget de la ville province de Kinshasa ».

Enfin, en sa qualité de présidents de toutes les Assemblées provinciales du pays, le président Levi Mbuta, a promis d’impliquer les autres assemblées provinciales de la Rdc.

Avec l’appui de Sanru, financé par le Fonds mondial, l’Instance de Coordination Nationale de la Société Civile (ICNSC) était devant la presse le vendredi, 28 novembre 2025, pour dénoncer pratiquement cet « abandon » de l’Etat congolais dans la riposte contre ces trois maladies.

Cette alerte de la société civile tombe pendant que le financement mondial est sensiblement réduit, et coupé par d’autres partenaires. Ce qui représente une grande menace pour la RDC qui dépend à 80 % de l’extérieur pour financer sa riposte.

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