À l’occasion du Xᵉ Congrès de la Société Congolaise de Gynécologie et d’Obstétrique (SCOGO), tenu à Kinshasa, le Gouvernement congolais a réaffirmé son engagement ferme en faveur de l’accélération de la Couverture Santé Universelle (CSU), avec un accent particulier sur la gratuité de la maternité et des soins du nouveau-né.
S’exprimant devant les autorités scientifiques, les professionnels de santé et les partenaires techniques et financiers, le Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Docteur Roger Kamba, a salué la qualité de l’organisation du Congrès et la pertinence de son programme scientifique, centré sur la santé maternelle et néonatale, la qualité des soins, la formation du personnel et l’équité d’accès aux services de santé.
Le Ministre a rappelé que la gratuité de la maternité constitue un choix politique fort et une réforme de société, visant à garantir que la naissance en RDC ne soit plus une source de risques évitables ni de charges financières insoutenables pour les familles.
Toutefois, il a insisté sur le fait que cette réforme repose sur trois piliers essentiels. A savoir : La qualité des soins, avec la disponibilité effective des médicaments, du sang, de l’oxygène, des équipements et une prise en charge sécurisée ; La protection et le soutien du personnel de santé, à travers des effectifs suffisants, une formation continue et des conditions de travail dignes ; Un financement transparent et traçable, garantissant que chaque franc investi se traduise en soins effectifs et en vies sauvées.
Soulignant que chaque décès maternel évitable constitue une défaite collective, le Ministre a rappelé la vision du Chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour qui la Couverture Santé Universelle représente un contrat social entre l’État et la population, la maternité en étant l’une des expressions les plus urgentes et symboliques.
Le Ministre a enfin appelé la SCOGO, en tant que référence scientifique nationale, à formuler des recommandations opérationnelles sur le paquet minimum de soins maternels et néonatals, l’organisation des urgences obstétricales, les normes minimales des maternités et les mécanismes de redevabilité pour lutter contre les paiements informels. Ces recommandations serviront de base à l’action publique.
En conclusion, il a rendu hommage à l’ensemble des professionnels de santé engagés quotidiennement au service de la vie et a exprimé le vœu que la gratuité de la maternité devienne en RDC un marqueur durable de justice sociale et de souveraineté sanitaire.



