À la 78e Assemblée mondiale de la santé, réunie sous le thème: One World For Health », le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) appelle à une action urgente pour éviter des millions de cas d’infection par le VIH évitables et de décès liés à cette pandémie.
Alors que le monde est confronté à une crise de financement internationale sans précédent qui affecte la sécurité sanitaire mondiale, indique un communiqué de presse parvenu ce lundi à congocroissance.com, ONUSIDA appelle les gouvernements et les partenaires participant à la 78e Assemblée mondiale de la santé (AMS) à renouveler d’urgence leur engagement en faveur de la lutte contre le sida d’ici 2030.
L’ONUSIDA met en garde contre le fait que, en l’absence d’une action immédiate pour éliminer les obstacles aux soins de santé, renforcer les interventions menées par les communautés et libérer un financement durable, des décennies de progrès pourraient être inversés et des millions de vies mises en danger.
Au cours de la semaine, peut-on lire dans ce communiqué de presse, l’ONUSIDA plaidera en faveur de la poursuite de la solidarité mondiale et d’un engagement politique et financier soutenu en faveur de la lutte mondiale contre le VIH dans le cadre d’efforts plus larges visant à atteindre les objectifs de développement durable. Cela inclut la nécessité d’intensifier les services de lutte contre le VIH, y compris l’accès à des injectables de longue durée pour la prévention du VIH qui sont efficaces à presque 100 % pour prévenir les infections et pourraient aider les pays à progresser vers une réponse durable au VIH.
Aussi, le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA fera pression en faveur d’approches équitables, inclusives et fondées sur les droits en matière de préparation et d’intervention en cas de pandémie, étayée par les enseignements tirés des progrès réalisés dans la lutte contre le VIH. Cela signifie garantir l’égalité d’accès aux innovations médicales et la centralité des systèmes communautaires, l’équité des données, l’accès aux innovations et la protection des droits de l’homme.