A Lomera, dans le groupement de Luhihi, au cœur du territoire de Kabare, des centaines d’enfants en âge scolaire se retrouvent confrontés à une réalité déchirante : l’exploitation artisanale de l’or.
Provenant principalement de Bukavu et d’autres localités du Sud-Kivu, ces jeunes sont souvent contraints de réaliser des travaux pénibles dans des conditions difficiles et dangereuses. La société civile de Lugendo tire la sonnette d’alarme sur cette situation inquiétante, dénonçant les souffrances de ces enfants qui sont lâchement plongés dans un cycle d’exploitation inacceptable.
Les révélations de cette organisation sont troublantes. Selon le président, Mungane Rukiko Jospin, de nombreux enfants subissent des abus sexuels et d’autres formes de maltraitance qui compromettent gravement leur avenir. En période de vacances scolaires, la situation semble se détériorer davantage, et Jospin critique l’inaction des responsables du site d’exploitation, qui fermement doivent être tenus responsables de cette tragédie humaine. L’absence de mesures pour protéger ces enfants et leur fournir un cadre d’éducation adéquat constitue une faille majeure dans la société.
Il est impératif que des actions concrètes soient mises en œuvre pour mettre fin à ce fléau. Les autorités locales et les ONG doivent unir leurs efforts pour sensibiliser les communautés sur les dangers de l’exploitation des enfants et instaurer des mécanismes de protection. L’avenir des jeunes de Lomera et de toute la région dépend de notre capacité à éradiquer ces pratiques dommageables, à restaurer leur droit à l’éducation et à garantir un environnement sûr pour leur épanouissement. Le cri d’alarme lancé par les acteurs de la société civile doit résonner comme un appel urgent à l’action.