Le Ministère congolais de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a participé à un atelier de restitution des résultats de l’enquête STEPWISE menée dans les provinces de Kinshasa, de la Tshopo et du Kasaï Oriental, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des partenaires techniques et financiers.

S’exprimant à cet effet, le ministre, le Docteur Roger Kamba,a salué la qualité du travail réalisé par les équipes techniques et les enquêteurs de terrain, soulignant l’importance stratégique de ces données pour l’orientation des politiques publiques de santé en République démocratique du Congo.

Les résultats de l’enquête révèlent que, malgré une relative stabilité de certains facteurs de risque, la croissance démographique entraîne une augmentation significative du nombre de personnes exposées aux maladies non transmissibles (MNT), renforçant ainsi leur poids sur le système de santé national. L’étude met également en évidence une diminution de l’inactivité physique, considérée comme un signal encourageant dans les efforts de prévention.

À cette occasion, le Ministre a rappelé la position de l’Organisation mondiale de la Santé reconnaissant désormais l’obésité comme une maladie à part entière, insistant sur la nécessité de renforcer les actions de prévention et de prise en charge des MNT.

Face à ces constats, le Gouvernement de la République a annoncé plusieurs mesures clés, notamment : l’intégration de la prévention des maladies non transmissibles dans les bases de données sanitaires nationales, le renforcement de la prise en charge communautaire, en particulier dans les zones rurales où l’accès aux services de santé demeure limité, la promotion de la médecine de famille et d’une meilleure répartition des professionnels de santé afin de renforcer la prévention et le suivi au niveau communautaire.

Le Ministre a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à poursuivre la surveillance épidémiologique de la population congolaise et à collaborer étroitement avec les partenaires techniques et financiers, en particulier l’OMS, afin de réduire durablement l’impact des maladies non transmissibles.

Le Ministère de la Santé Publique a encouragé les institutions de santé et les chercheurs à poursuivre les analyses et à produire des études complémentaires sur les maladies évitables, afin de soutenir une prise de décision fondée sur des évidences scientifiques.

 

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