Dans un contexte marqué par l’instabilité sécuritaire et des crises sociales, l’archevêque métropolitain de Bukavu, Monseigneur François-Xavier Maroy, a lancé un puissant appel aux jeunes des 43 paroisses de l’archidiocèse.
Lors de la messe de clôture des Journées diocésaines des jeunes, qui s’est tenue les 02 et 03 août à la paroisse de Panzi, il a souligné l’importance pour ces jeunes d’endosser le rôle de « pèlerins de l’espérance ». À travers son homélie, il a mis en exergue les défis contemporains auxquels ils sont confrontés, tout en leur offrant une lueur d’espoir pour bâtir un avenir meilleur.
Au cœur de cette célébration, Mgr Maroy a dénoncé les trois fléaux qui minent la jeunesse : le mensonge, la paresse et l’ivresse. Ces maux, selon lui, saperont non seulement les fondations individuelles des jeunes, mais également celles de la communauté. En incitant les jeunes à rompre avec ces comportements destructeurs, il a planté une graine de responsabilité et de mobilisation collective, devenu essentielle face aux crises qui traversent la région. Sa voix a résonné comme un appel fervent à la prise de conscience et au changement, invitant ses interlocuteurs à transcender les impacts néfastes de leur environnement.
Encourageant la jeunesse à se poser en modèles de vertu, Mgr Maroy a insisté sur leur potentiel d’agir en bâtisseurs de paix, capables de transformer les défis en opportunités. En comprenant que chaque jeune a un rôle à jouer dans la société, il a largement mis en avant la nécessité de cultiver des valeurs de solidarité et de responsabilité. Ce message a renforcé l’idée que l’espoir ne naît pas seulement d’une aspiration, mais également d’une action concertée, invitant ainsi chacun à devenir acteur de son propre destin et de celui de sa communauté. Ainsi, l’archevêque a tracé un chemin clair vers la rédemption et l’engagement, rappelant à tous que la lumière peut percer l’obscurité, à condition d’oser rêver et d’agir.