Selon le Directeur général de l’Institut national de Santé publique (INSP) le vaccin contre l’épidémie de Mpox ne protège pas contre les maladies sexuellement transmissibles.
D’après le Docteur Dieudonné Mwamba Kazadi, qui avait fait cette mise au point lors d’une conférence de presse, organisée à travers la Communication de risque et engagement communautaire du système de gestion d’incident ( CREC-SGI) sur l’infondmie, renseigne une dépêche de l’Agence congolaise de presse (Acp), ce n’est pas le fait d’avoir été vacciné contre le Mpox que « vous êtes protégés contre toutes les maladies sexuellement transmissibles».
« Le vaccin contre la Mpox confère une immunité mais qui n’est pas totale et durable. Nous continuons des études pour savoir sur la durée de cette immunité et avoir beaucoup plus des évidences», avait déclaré le Directeur de l’INSP pendant cette conférence, tenue avec l’appui de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). C’était avant de marteler sur la gratuité des soins liés à la Mpox, en ces termes :
« Les soins pour le Mpox sont effectivement gratuits dans les structures de santé désignées par le Ministère de la Santé publique. Ces structures reçoivent un appui financier et logistique des partenaires internationaux pour garantir l’accès gratuit aux patients. Si des frais sont illégalement demandés, les patients sont encouragés à signaler ces cas via les lignes vertes dédiées ou aux centres de santé de préférence ».
Pour la vaccination contre cette maladie, deux doses sont prévues et cela se fait à l’intervalle de 28 jours, soit 4 semaine. La première dose a une immunité de plus de 70% et la deuxième dose augmente encore cette immunité.
Rappelons que l’épidémie de Mpox continue à sévir en République démocratique du Congo, qui est toujours l’épicentre de cette maladie. Ce qui oblige une conjugaison d’efforts de la part des décideurs, des partenaires de la société civile ainsi que de la communauté afin de mieux contrôler cette épidémie dans le meilleur délai.
Et pour cela : « Il faut travailler ensemble avec la communauté, et que cette dernière adhère aux mesures préventives recommandées, notamment d’éviter d’être en contact direct avec les personnes présentant des signes de la maladie » avait préconisé le Docteur Dieudonné Mwamba Kazadi.