La plaine de la Ruzizi a été le théâtre d’une catastrophe naturelle sans précédent, touchant le groupement d’Itara-Luvungi. Les fortes pluies ont entraîné l’effondrement de maisons, laissant plus de 800 familles sans abri et provoquant la destruction de cultures et d’infrastructures scolaires.
Le quartier Bandari reste la zone la plus affectée, où l’érosion et les glissements de terrain se poursuivent. Byamungu Shamamba Paul, coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise, insiste sur la nécessité d’une intervention rapide pour protéger les populations vulnérables. « Nous sommes à un stade critique et avons besoin d’assistance humanitaire », alerte-t-il.
Les témoignages des sinistrés sont alarmants : enfants et adultes dorment en plein air, tandis que la perte de leurs biens crée une détresse profonde. « Tout est parti avec la pluie. Nous sommes complètement démunis », confie une mère.
Les spécialistes en risques naturels appellent à des mesures de prévention urgentes, telles que le renforcement des digues et l’amélioration de la gestion des eaux de pluie, afin de limiter l’ampleur des futures catastrophes dans cette région sensible.