Les forces vives de la société civile du groupement de Mudusa dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu, élèvent la voix face à l’insécurité persistante qui endeuille leur communauté.
Elles demandent aux autorités provinciales et nationales de s’impliquer sans délai pour rétablir la sécurité et garantir la protection des populations civiles, de plus en plus exposées aux violences armées.
Cet appel fait suite à une nouvelle vague d’attaques survenues la semaine dernière. En l’espace de quelques heures, des hommes armés ont pris pour cible deux localités : le centre de négoce de Kasihe et le village de Buhozi. Ces assauts quasi simultanés ont semé une vive panique, paralysé les activités socio-économiques et ravivé le sentiment de vulnérabilité des habitants.
Le bilan humain reste lourd : une mère de famille a été mortellement touchée par balle au cours de ces violences. Pour les leaders locaux, ce drame illustre la gravité de la situation sécuritaire et l’urgence d’une réponse appropriée. Selon François Mubalama, président de la société civile de Mudusa, « les civils paient un prix inacceptable dans une insécurité qui perdure depuis trop longtemps ».
Face à cette réalité, la société civile appelle à un engagement ferme des autorités, notamment à travers le renforcement des dispositifs sécuritaires et la présence effective des forces de défense dans les villages ciblés. Les habitants, eux, aspirent simplement à retrouver la paix, condition essentielle pour relancer leurs activités et vivre à nouveau dans la dignité.