Une nouvelle vague d’insécurité frappe la ville de Kisangani. Dans la nuit de ce mardi, vers 2 heures du matin, des bandits armés ont pris pour cible plusieurs habitations dans la commune Tshopo, plus précisément sur le 14ᵉ bis, à proximité de l’hôpital Kombakisaka.
Selon des sources locales, les assaillants ont fait irruption dans quatre maisons, menaçant les habitants sous la force des armes. Ils ont emporté de l’argent, des téléphones et d’autres biens de valeur, laissant les familles dans la panique et la détresse.
Une deuxième attaque à Mangobo
Quelques heures plus tard, une attaque similaire a été signalée dans la commune Mangobo, cette fois à la résidence de l’ancien vice-gouverneur Gaspard Bosenge. Les assaillants, toujours armés, auraient opéré avec le même mode opératoire, renforçant l’inquiétude des habitants qui se demandent si ces attaques sont coordonnées.
La population lance un appel pressant aux autorités
Face à cette situation alarmante, des voix s’élèvent pour appeler à une intervention urgente des autorités policières et administratives afin de sécuriser les quartiers affectés.
« La population est en danger et souffre de cette situation inacceptable », alerte Joseph Atilo, témoin et habitant de la zone.
À l’approche des festivités de fin d’année — période particulièrement sensible en matière de criminalité — les citoyens demandent un renforcement immédiat des patrouilles, une présence policière accrue et des actions concrètes pour mettre fin à ces attaques répétées.
Un climat de peur à Kisangani
Les habitants, encore sous le choc, craignent une escalade de la violence si rien n’est fait rapidement. Pour beaucoup, ces incidents rappellent la nécessité urgente de restaurer la sécurité dans les communes de Tshopo et Mangobo, où les attaques nocturnes se multiplient.



