Déclarée le 04 septembre 2025, la 16è épidémie de la maladie à virus Ebola est toujours circonscrite dans les six aires de santé comprise dans la zone de Bulape dans la province du Kasai. Ce qui témoigne de l’efficacité de la bonne organisation et coordination de la riposte contre cette maladie.
Selon le Coordonnateur du Centre des opérations d’urgence en santé publique (COUSP), qui s’exprimait lors d’un échange avec les professionnels des médias, c’est un cas positif à souligner en plus de cas de guérison, qui continue de s’accroitre.
« Nous avons aussi l’épidémie qui semble être circonscrite dans les 6 aires de santé dans la zone de santé de Bulape, parce que jusqu’à présent, ce sont toujours les mêmes aires qui ont non seulement notifié les cas mais qui ont aussi confirmé les cas », a indiqué le professeur Christian Ngandu, visiblement satisfait de cet exploit.
Parmi les six aires de santé, il y a Bulapekom, Ingongo, Bianga, Bambalayi, Dikolo.
Déjà 13 cas guéris
Sur les 64 cas enregistrés, a fait savoir le Coordonnateur du COUSP, il y a 11 cas probables et 53 cas qui sont confirmés par le laboratoire de l’Institut national de recherche biomédicale (Inrb).
Ainsi, de ces 64 cas, il y a eu 42 décès, 11 décès probables 31 décès confirmés présentant une létalité de plus ou moins 66% après analyse incluant des cas probables. Cependant lorsqu’on se limite seulement aux décès des cas confirmés, la létalité est de 58%.
« Mais ce qui est aussi bien que nous pouvons porter à ce niveau ce que nous avons des guéris. 13 guéris dans la riposte jusqu’à présent. Ça démontre au moins qu’avec Ebola, la maladie est avec nous c’est vrai à Bulape, mais il y a quand-même des cas qui s’en sortent. Ce qui est une très bonne chose, et que ça converge avec les efforts des différentes équipes sont sur le terrain (…) », a souligné le numéro 1 du COUSP, qui a profité de ce face-à-face avec la presse pour faire savoir que sa structure a déjà débuté avec la vaccination géographique.
Il y a une semaine passée que le COUSP avait lancé les opérations de vaccinations axées sur les contacts des cas confirmées. Cependant, cette fois-ci, il a rajouté la vaccination géographique en tenant compte de la cartographie de risque des aires de santé qui ont confirmé le plus grand nombre des cas.
Soulignons qu’au départ de cette 16é épisode de l’épidémie de la maladie à virus Ebola, le pays ne disposait que de 2 milles doses de vaccin, et attendait recevoir 45 milles autres. Au jour d’aujourd’hui, toutes les ces doses sont bel et bien arrivée. Ce qui a permis au pays de lancer la vaccination géographique dans les zones à forte concentration des cas.
Le COUSP s’appuie sur tous les cas guéris pour renforcer l’adhésion communautaire dans les différentes campagnes de vaccination.