La ville de Bukavu, chef lieu  de la province Sud Kivu, autrefois prisée pour sa beauté naturelle et son ambiance vivante, est aujourd’hui confrontée à une crise environnementale alarmante.

Des odeurs nauséabondes envahissent l’air ambiant, conséquence directe des déchets abandonnés sur la voie publique, où l’absence d’évacuation efficace se fait cruellement ressentir. Cette situation non seulement nuit à la qualité de vie des habitants, mais menace également la santé publique, exposant les résidents à divers risques sanitaires. Face à cette dégradation visible, la communauté exprime un besoin urgent de changement et de mesures concrètes pour recouvrer un cadre de vie sain et agréable.

Les habitants de Bukavu se mobilisent pour réclamer des solutions immédiates, plaidant pour une évacuation rapide des déchets qui s’accumulent jour après jour. La frustration est palpable, et les voix s’élèvent pour dénoncer le monopole d’une seule organisation sur le ramassage des ordures. Dans un contexte où la revendication pour des services de collecte efficaces s’intensifie, la libéralisation de ce secteur est perçue comme une nécessité. De nombreux citoyens estiment qu’en ouvrant le marché à d’autres acteurs, la ville pourrait bénéficier d’une gestion des déchets plus dynamique et efficiente, répondant ainsi à la demande croissante d’un service essentiel.

Un résident, s’exprimant sous couvert de l’anonymat pour des raisons de sécurité, partage son désespoir face à cette problématique pressante. « Chaque jour, je me demande comment nous en sommes arrivés là. La ville que j’aime se transforme en décharge à ciel ouvert, et cela affecte non seulement notre environnement mais aussi notre dignité », confie-t-il. Ce témoignage poignant reflète l’inquiétude partagée par de nombreux Bukavusiens, qui aspirent à des changements réels et durables. Les habitants de cette ville historique appellent donc à une mobilisation générale pour restaurer leur espace de vie, convaincus que des actions concertées peuvent redonner à Bukavu son éclat d’antan.

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