Assistant Mengandelo Futur hausse le ton face à la dégradation croissante de la gestion des déchets dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, au nord-est de la République Démocratique du Congo.
Cette situation préoccupante est notamment marquée par l’envahissement des canalisations par des déchets plastiques, un fléau environnemental majeur qui ternit progressivement la beauté d’une ville autrefois rayonnante.
Des conséquences graves à chaque pluie
À chaque averse, la scène se répète : les déchets plastiques obstruent les canalisations, provoquent le débordement des eaux usées, inondent les habitations, entraînent des érosions et fragilisent tant le sol que la sécurité des populations.
Dans certains quartiers de la commune de la Tshopo, les ruisseaux débordent et déversent leur contenu directement dans la rivière du même nom. Une insalubrité criante s’installe, avec pour toile de fond des tonnes de plastiques flottants, bouchant les égouts et les voies d’évacuation des eaux pluviales.
Un contraste avec les pays engagés dans le recyclage
Alors que dans de nombreux pays, les déchets plastiques sont recyclés et valorisés dans une véritable industrie verte, la Tshopo affiche une passivité inquiétante. Aucune mesure concrète ne semble être prise pour protéger la population et l’environnement contre les effets de cette négligence.
Dans les artères et places publiques, les déchets plastiques règnent sans partage. Les poubelles manquent, et celles qui existent ne suffisent pas à contenir le flux quotidien de déchets produits.
Un double danger : sanitaire et écologique
Face à ce constat alarmant, l’assistant Mengandelo Futur tire la sonnette d’alarme :
« Le danger est double : sanitaire et écologique. Une gestion durable et inclusive des déchets devient une urgence absolue pour sauver l’environnement urbain».
Et de s’interroger : « Jusqu’à quand le peuple congolais restera-t-il spectateur de sa propre vulnérabilité face aux maux et aux conséquences d’un laxisme écologique évident ? »
Augustin Tsheza.