Le bureau du Comité internationale de la Croix-Rouge (CICR) plaide pour la mise en place d’une loi protégeant son emblème, qui est abusivement utilisé. C’est ce qui ressort de la journée d’information et de diffusion sur son mandat ainsi que sur l’état des lieux de la mise en œuvre des instruments internationaux relatifs au DIH en République démocratique du Congo (RDC), organisée le mardi, 06 mai 2025 à l’intention des députés nationaux.
D’après sa conseillère juridique régionale, les objectifs de cette journée sont atteints mais pas totalement. Ce qui prouve qu’il y a encore à faire. C’est ce qu’a expliqué Madame Claudine Mushobekwa Kalimba, en ces termes: « Nous sommes venus sensibiliser les élus sur la nécessité de mettre en œuvre le droit international humanitaire, principalement tous les traités que la Rdc a ratifiés et qui sont relatifs au droit international humanitaire, spécifiquement les Conventions de Genève de 1949. Parce que nous sommes venus parler de la protection de l’emblème de la Croix-Rouge qui n’est pas protégée légalement, les sanctions ne sont pas prévues pour ceux qui en abusent ou l’utilisent illicitement. Et donc, nous sommes venus demander aux honorables députés d’examiner la question justement de la mise en oeuvre du DIH principalement cette question de la protéction de l’emblème, et aussi la question de la protection des déplacés internes».
S’exprimant à cet effet, le président de de la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale, Monsieur Rubens Mikindo, a affirmé endosser la démarche du CICR sur la protection de son emblème même s’il reviendra à l’Assemblée nationale de décider.
Cette journée avait entre autres pour objectifs de renforcer le plaidoyer sur la nécessité de mettre en œuvre les traités de DIH, spécialement ceux relatifs à la protection et l’utilisation de l’emblème de la croix rouge, ainsi que la protection des personnes déplacées internes.
Elle avait réuni les députés, membres des commissions Défense et Sécurité, Politique, Administrative et Juridique. Ceux des droits de l’homme aussi.