Le Directeur national du Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS) qui accompagnait la délégation de la société civile à la réunion de plaidoyer auprès des députés nationaux, membres de la Sous-commision Santé de la Commission Socio-culturelle de l’Assemblée nationale, a sollicité et obtenu l’implication de ces derniers dans le déroulement de la campagne nationale de « Prévention du VIH », lancée depuis le 07 décembre dernier.
« Nous venons d’avoir une réunion avec les honorables députés nationaux, membres de la Sous commission santé de la Commission socio-culturelle de l’Assemblée nationale. Nous avons profité de ces échanges pour leur formuler trois attentes, dont la première est que nous venons de lancer la campagne nationale de la « Prévention du VIH », alors parce qu’ils sont des acteurs clés, et aussi parce qu’ils sont en vacance parlementaire, ca veut dire qu’ils seront dans leur circonscription électorale. Ils vont rencontrer leurs électeurs particulièrement les adolescents et jeunes, et donc voilà pourquoi nous leur avons demandé de s’impliquer dans cette campagne nationale de prévention du VIH en rappelant à leurs électeurs que la maladie est encore là et qu’il faut absolument se prévenir. Ils étaient disponibles à accompagner cette campagne », avait fait savoir le Docteur Aimé Mboyo au sortir de cette réunion de plaidoyer portant sur la mobilisation des ressources domestiques pour la lutte contre le Paludisme, le VIH et la Tuberculose en République démocratique du Congo.
La deuxième attente formulée était relative au remboursement de 5 millions de dollars que le Fonds mondial a identifié comme exigence pour pouvoir lever le gel de décaissement en faveur de la Cellule d’appui de la gestion financière des subventions Fonds mondial.
« Et donc là, nous avons lancé un appel aux députés nationaux pour qu’à leur niveau ils puissent porter le message auprès du ministre des Finances de manière à ce que cette enveloppe soit libérée pour que le décaissement puisse être relancé. Parce que nous parlons du Fonds mondial, c’est quand-même un portefeuille de 700.000 millions Usd pour le pays », a souligné le Directeur national du PNLS.
Enfin pour la troisième et dernière attente, le numéro n°1 du PNLS a sollicité le suivi de l’exécution du budget national 2025. Une étape très capitale afin de permettre au pays d’avoir les moyens de sa politique dans la lutte contre la pandémie du VIH/SIDA, la Tuberculose et le paludisme.
« L’Assemblée nationale a déjà voté le budget 2025, le Sénat aussi et le chef de l’Etat va le promulguer. Et donc, l’appel que nous avons lancé à nos élus, c’est de pouvoir en assurer le suivi pour que l’exécution puisse suivre ce qui a été planifié. Parce que le taux d’exécution du budget alloué à la santé que venaient de présenter les Comptes nationaux de santé, n’atteint pas le pourcentage qu’on aurait souhaité », a émis ce grand acteur dans la riposte contre le VIH/SIDA, qui visiblement était très satisfait de la disponibilité et surtout de l’engagement témoignés par ces élus au regard de ces questions sociales dont la lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose et le Paludisme.
Soulignons que la cette réunion de plaidoyer tenue entre les députés nationaux, membres de la Sous-commission Santé, de la Commission Socio-culturelle de l’Assemblée nationale, et la société civile était dirigée par la Coordinatrice nationale du Réseau des Associations des adolescents et jeunes contre le VIH/SIDA, le Paludisme et la Tuberculose (RACOJ), le Docteur Rachel Ndaya.