Le terme « Genocost », contraction de « génocide » et « coût », est au cœur d’un mouvement en République Démocratique du Congo (RDC) qui vise à attirer l’attention sur les atrocités et les exactions subies par le peuple congolais.
Ce concept met en lumière non seulement la violence humaine, mais aussi le pillage des richesses naturelles du pays, qualifié de « génocide économique ».
Un événement marquant a été la messe d’action de grâce organisée le 2 août 2025 à la cathédrale Notre-Dame du Très Saint Rosaire de Kisangani.
Des personnalités politiques, militaires, religieuses et de la société civile se sont rassemblées pour honorer la mémoire des victimes.
Par ailleurs, l’objectif de cette cérémonie, annoncée par le gouverneur ad intérim Didier Lomoyo Iteku, était de lancer un appel à la vérité, à la reconnaissance et à la réparation.
Plusieurs voix s’élèvent pour dire « Plus jamais ça ! Plus jamais seuls ! ». Des leaders féminins, dont l’honorable Grâce Neema PAININYE et Gisèle Bombele, ont exprimé leur indignation face à ces atrocités.
Elles ont également apporté leur soutien au président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans ses efforts diplomatiques pour instaurer la paix sur l’ensemble du territoire national.
Rappelons que, la RDC s’est engagée dans une campagne internationale pour faire reconnaître ce « génocide économique ».
En effet, ce combat pour la justice et la reconnaissance officielle des souffrances du peuple congolais se poursuit, avec l’espoir que la mémoire des victimes ne soit jamais oubliée.
Augustin TSHEZA