La Coordination nationale de l’Intersyndical du secteur de santé publique menace de reprendre la grève, suspendue depuis le mois d’octobre 2024, si le Gouvernement congolais n’honore toujours pas ses engagements, dont notamment l’intégration des nouveaux alignés du mois d’octobre 2024 dans le paiement habituel.
Dans un message audio transmis ce jeudi, 03 juillet 2025, à congocroissance.com, le coordonnateur national de l’Intersyndicale du secteur Santé, Monsieur Jean-Fidèle Boyoo, a fait savoir que le banc syndical du secteur de santé vient de déposer une correspondance de préavis de grève tout simplement, parce que le gouvernement ne veut pas respecter ses engagements.
Selon cette Coordination, il est question pour le Gouvernement d’intégrer les nouveaux alignés du mois d’octobre 2024 dans le paiement habituel. Malheureusement cela ne sera pas fait. C’est ce qu’a déploré le coordonnateur national de l’Intersyndicale en ces termes ; « Malgré nos multiples rencontres avec les membres du Gouvernement, nous nous rendons compte qu’au mois de juillet ici, il n’y aura rien. Nous avons sollicité surtout l’intégration dans le paiement habituel de nouveaux alignés du mois d’octobre 2024 malheureusement rien ne va être fait. On pensait que les alignements tels que travaillés dans les commissions interministérielles de la santé vont être prises en compte au mois de juillet ici mais nous nous rendons compte que rien ne va être fait ».
La Coordination nationale de l’Intersyndicale du secteur de santé dit tenir le gouvernement responsable de ce qui va être fait; « parce que les agents et cadres du secteur de santé vont reprendre la grève qui a été suspendue au mois d’octobre 2024″.
« Nous prenons à témoins le président de la République, Chef de l’Etat, qui nous lie en ampliation, parce que nous avons tout fait pour maintenir la paix sociale dans le secteur santé malheureusement le Gouvernement ne veut pas à ce qu’il y ait cette paix. Nous demandons aux agents et cadres du secteur de santé de se tenir débout car, nous irons dans une situation de l’hôpital sans personnel de santé », a-t-il alerté.