La ville de Bukavu, capitale de la province du Sud Kivu, jadis perçue comme un havre de paix au cœur de l’est de la République Démocratique du Congo, fait face à une montée alarmante de l’insécurité qui bouleverse la vie quotidienne de ses habitants.

Au-delà des simples craintes, les citoyens se trouvent englués dans un climat de peur omniprésent, avec des actes de violence se multipliant dans les rues. Les communes d’Ibanda, Bagira et Kadutu, particulièrement vulnérables, sont devenues des zones sensibles où les incursions malveillantes, les cambriolages, les extorsions et les agressions physiques se succèdent, laissant derrière elles des communautés sous le choc et la désolation.

Le fait divers le plus tragique est sans conteste l’assassinat d’une femme d’environ 40 ans, épouse du chef d’avenue Mulungungu 2, survenu dans la nuit du 7 août 2025, dans le quartier de Panzi à Ibanda. Cet acte odieux a été accompagné de la violence qui a causé des blessures graves à quatre autres personnes, faisant également deux nouvelles victimes. Cette spirale de violences éveille des inquiétudes quant à la sécurité et la stabilité de la région, interrogeant les autorités sur leur capacité à protéger les citoyens et à restaurer la sérénité dans ce territoire jadis paisible.

Murhula Macumbiko, président de la société civile de Nyalukemba, a exprimé son indignation face à cette situation qui ne cesse d’empirer. Selon lui, il est primordial que les acteurs locaux et les autorités gouvernementales travaillent main dans la main pour mettre en place des mesures concrètes visant à sécuriser la population et à restaurer la confiance. Il appelle à une mobilisation générale pour que la voix des citoyens soit entendue et que des solutions durables soient envisagées. Dans un contexte où la peur s’installe, la communauté de Bukavu mérite une réponse proactive et engagée pour retrouver son calme et sa vitalité.

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