L’Institut national de Santé publique (INSP) souhaite se concentrer sur les 20% de zones de santé ou des provinces, qui notifient 80% de cas de l’épidémie Mpox. C’est ce qu’a fait savoir l’Incident manager adjoint du Centre des Opérations d’Urgence de Santé publique (COUSP), qui espère que le Gouvernement va accompagner cet effort en disponibilisant la deuxième partie des fonds alloués à la riposte contre cette maladie.
« Il y a une demande qui a été introduite au niveau des ministères du Budget et des Finances pour solliciter la deuxième partie des fonds, et on pense que si ces fonds sont alloués, ça pourrait aider à combler beaucoup de gaps dans les niveaux où nous sommes en train d’étendre les efforts vers les zones de santé, airs de santé off post », a indiqué le Docteur Adelard Lufungola lors du briefing, organisé au ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, sur la situation actuelle de l’épidémie en Rdc.
D’après ce médecin, il s’agit pour l’INSP et ses partenaires de se concentrer sur les 20% de zones de santé qui notifient 80% de cas, et avec ça, « on va rétrécir les champs d’intervention pour se concentrer là où proviennent plus des cas ».
Cette stratégie va sans doute beaucoup aider à avoir plus de résultats que de s’attaquer à toutes les provinces, à toutes les zones de santé au même moment pendant que les financements des partenaires sont en train de diminuer.
Le Gouvernement américain à travers son agence de développement, USAID, et PEPFAR dans la lutte contre le VIH/SIDA, a sensiblement réduit ses financements à plusieurs pays. Ce qui oblige plusieurs Gouvernements d’autofinancer leurs programmes dans la riposte et prise en charge de plusieurs questions de santé.
D’un œil prévoyant, la République démocratique du Congo, à travers son Gouvernement avait déjà au début de l’épidémie de Mpox, signalé un appui de dix millions de dollars.
En effet selon l’INSP, 3.500.000 Usd ont été déjà décaissés et ont vigoureusement contribué à la riposte notamment dans la communication, la prise en charge des cas, le soutien alimentaire et à beaucoup de missions dans les provinces.