Le bureau du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) en République démocratique du Congo a tenu une réunion de travail avec les différents partenaires et acteurs engagés dans la riposte sur comment faire bénéficier de la riche et grande expérience acquise dans la lutte contre le VIH/SIDA à la riposte à l’épidémie de Mpox, qui se transmet aussi par voie sexuelle.
Selon la Directrice-Pays de l’ONUSIDA, Madame Suzanne Kasedde, c’était une rencontre avec les partenaires et les acteurs engagés dans la riposte au VIH, et il était très important d’avoir cette opportunité pour discuter sur l’épidémie de Mpox et sa réponse.
« Nous avons regardé ensemble les données sur l’épidémie ainsi que les informations sur l’évolution de la réponse. Des informations qui montrent que les populations vulnérables à Mpox sont également vulnérables au VIH. Et donc, il y a des informations importantes et les expériences que les partenaires et acteurs engagés dans la riposte au VIH/SIDA peuvent offrir à la riposte à la Mpox. Et donc, cette réunion nous a permis de discuter sur les bonnes pratiques, d’identifier ensemble les approches qui sont efficaces pour atteindre les populations qui sont vulnérables, les populations clés, et que l’on améliore pour certains aspects liés à l’épidémie de Mpox », a-t-elle indiqué.
Ainsi, les participants ont eu au cours de cette rencontre, évoqué les défis liés au suivi des contacts, à la recherche des cas actifs, à la rétention et prévention ainsi que sur le contrôle de l’infection. Aussi, ils ont eu à discuter sur les capacités à mettre en place afin d’atteindre les populations vulnérables, les personnes vivant avec le VIH, les adolescents et jeunes, les professionnelles de sexe, les hommes qui ont des rapports sexuels avec les hommes, les transgenres femmes.
« Nous avons identifié les actions prioritaires qu’il faut renforcer pour améliorer l’impact en terme de la réduction de la morbidité et la mortalité parmi les populations clés et vulnérables liées à la Mpox. Et donc, maintenant que nous avons proposé certaines pistes d’actions des différentes populations qui peuvent être atteintes par les structures de la riposte au VIH, nous allons finaliser l’élaboration des indicateurs qui peuvent être utilisés pour évaluer l’éfficacité de la mise en œuvre de ces actions », a précisé la Directrice-Pays de l’ONUSIDA.
Après cette évaluation, les différents partenaires engagés dans la riposte au VIH seront sollicités pour s’assurer que les actions arrêtées soient soutenues et intégrées dans la riposte à la Mpox. Ils évalueront sur base des expériences dans les provinces et les zones qui seront ciblées pour informer les autres provinces qui cherchent à mieux atteindre et mieux soutenir les populations vulnérables et clés partant sur cette expérience VIH.
S’exprimant à son tour, le Directeur-Pays de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en Rdc s’est satisfait de prendre part à cette rencontre, qui a réuni, le gouvernement, la société civile et les partenaires autour de la question de l’heure, l’épidémie de Mpox et de son point commun avec la pandémie du VIH.
« (…) L’objectif était de discuter, de voir comment en répondant à l’épidémie actuelle de Mpox aussi de voir dans l’angle de la transmission du VIH pour toutes ces populations évoquées. Parce que la Mpox a une très grande composante de transmission sexuelle et quand on parle de transmission sexuelle, on a aussi le VIH/SIDA, qui est aussi une maladie à forte transmission sexuelle. Donc, nous voulons simultanément en s’adressant à la Mpox aussi de prévenir le VIH/SIDA et la Mpox où la transmission peut être duelle », a indiqué le Docteur Boureima Hama Sambo. C’était avant que les participants se répartissent en groupes de travail. Il y en avait quatre au total selon les populations retenues, à savoir : Les professionnelles de sexes, les Adolescents et jeunes, le transgenre femme, les hommes ayant les rapport sexuels avec les hommes.