La Directrice-Pays du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) en République démocratique du Congo a fait cinq propositions capitales dans le cadre de la riposte contre cette pandémie, qui a causé près de 11.000 morts l’année passée dans ce pays dont le taux de prévalence est de 1,2% avec un type généralisé de la pandémie.
Selon la Directrice-Pays, le Docteur Susan Kasedde:
- « Nous devons renforcer les systèmes de santé, la qualité des soins de santé et la supervision afin que chaque point d’entrée permettant d’identifier les personnes vivant avec le VIH et vulnérables à l’infection soit utilisé de manière optimale pour fournir le dépistage, la prévention ou le lien avec les soins afin de protéger le droit à la vie et à la dignité, et de prévenir la transmission du VIH».
- « Nous devons assurer un investissement adéquat dans la prévention du VIH, ce qui implique de commencer par le droit à l’éducation : scolariser les enfants et les maintenir à l’école, et garantir un meilleur investissement et un meilleur soutien à la communication et à l’apprentissage de la santé sexuelle et reproductive et le VIH pour nos adolescents, nos jeunes et nos familles ».
- « Nous devons nous engager et prendre la responsabilité individuelle de mettre fin à la violence et aux discours qui incitent à la violence, car cela nous prive de notre humanité et éloigne les gens des services mêmes que nous mettons en place pour protéger le droit à la vie et mettre fin à la transmission du VIH ».
- « Nous devons soutenir nos acteurs communautaires. Et nos acteurs communautaires doivent mieux travailler ensemble afin que la puissante présence et les fortes compétences des communautés soient mieux organisées et mobilisées pour rendre nos communautés plus saines et notre riposte plus efficace et plus durable ».
- « Enfin, parce que le chemin à parcourir est encore long, nous avons vraiment besoin de notre incroyable partenariat sur le VIH : tous les secteurs du gouvernement, le secteur privé, la société civile, les chercheurs et les partenaires internationaux, pour travailler ensemble avec consistance et qualité d’engagement, s’appuyer sur nos nombreuses réussites, nos connaissances et nos ressources afin de garantir des progrès constants vers une riposte au VIH plus efficace, plus inclusive et plus durable ».
Ces pistes de solutions ont été proposées le lundi, 2 décembre 2024 lors du lancement des activités commémoratives de la 36è édition de la Journée mondiale contre le VIH/SIDA (Jms).