La situation actuelle révèle une tendance générale à la baisse des cas de Mpox en République démocratique du Congo. C’est ce qu’indique une note d’information du ministère congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, parvenue à congocroissance.com, à l’issue de la réunion de coordination multisectorielle, présidée par le Directeur général de l’Institut national de Santé publique (INSP) représentant le ministre.
En effet, le taux d’occupation des lits d’hospitalisation est désormais stabilisé à 26 % au niveau national. Ce qui traduit une diminution notable des cas graves. Aussi, les données de laboratoire confirment cette tendance selon laquelle le taux de positivité des prélèvements diminue progressivement depuis plusieurs semaines.
Les indicateurs montrent une régression significative de la flambée épidémique, bien que certaines zones restent sous surveillance renforcée.
Progrès de la vaccination
Outre le vaccin MVA-BN, la République démocratique du Congo utilise également le vaccin japonais LC16m8, dont la campagne de vaccination a été lancée le 14 juin 2025 dans la zone de santé de Boumou, à Kinshasa, signale le ministère congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale.
Cette vaccination est progressivement élargie à d’autres provinces, notamment celles historiquement les plus touchées. Et désormais, elle ciblera aussi bien les adultes que les enfants à partir de 1 an, élargissant ainsi la protection de la population contre la maladie.
A cet effet, une feuille de route nationale est en cours de finalisation pour permettre une extension progressive et coordonnée de la couverture vaccinale à travers le pays.
Travaux en cours sur les seuils d’endémicité
La réunion de coordination multisectorielle renseigne qu’un travail technique est actuellement mené sur la détermination des zones d’endémicité sur les 12 provinces les plus affectées. Une première analyse avait permis d’identifier près de 50 zones de santé encore en phase épidémique.
L’objectif est de catégoriser les zones selon leur statut (épidémique, endémique, ou en phase de post-épidémie), afin d’adapter les paquets d’intervention sanitaires.
« Cette démarche vise à optimiser les ressources et renforcer l’efficacité de la riposte, en tenant compte de la dynamique locale de la maladie », peut-on lire sur cette note.
Les autorités sanitaires congolaises avec le soutien des partenaires bilatéraux comme la France, poursuivent leur engagement pour éradiquer durablement la variole du singe. La situation évolue positivement, mais elles exhortent: « la vigilance reste de mise, notamment dans les zones à forte transmission communautaire ».