Les délégués à l’Organe intergouvernemental de négociation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont aujourd’hui fait un consensus sur l’Accord de prévention des pandémies. C’est ce qu’indique un communiqué de presse du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) à congocroissance.com. Son Directeur exécutif , Mme Winnie Byanyima salue cela et estime qu’il s’agit d’un accord sur le cœur des droits de l’homme, qui donne la priorité à l’engagement communautaire.
Les les négociations ont commencé en 2021 dans le but de construire un cadre pour la préparation aux pandémies, la prévention et la réponse qui ont appris des pandémies de COVID-19 et de lutte contre le sida.
Le Programme commun des Nations Unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) et d’autres parties prenantes ont joué un rôle important en appuyant le processus en plaidant en faveur d’un accord qui mette en place un accord qui mette en place l’équité et les droits de l’homme.
En réponse à l’annonce du consensus Winnie Byanyima, Directeur exécutif d’ONUSIDA, a déclaré :
« Au cours du COVID-19, l’ONUSIDA a regardé avec horreur le monde qui n’a pas tiré les leçons du sida, une pandémie que nous luttons depuis des décennies. Le consensus atteint aujourd’hui est un premier pas critique pour faire en sorte que le monde ne fasse plus jamais les mêmes erreurs – et la preuve qu’en temps d’instabilité, la coopération mondiale peut apporter des résultats pour l’humanité.
Il s’agit d’un accord sur le cœur des droits de l’homme, qui donne la priorité à l’engagement communautaire, à l’ensemble de la société et aux approches pangouvernementales de la préparation, de la prévention et de la réaction aux pandémies. Mais, alors que l’accord soutient un accès équitable aux vaccins, aux tests et aux médicaments qui sauvent des vies, il n’est pas à la hauteur de ce que les pays en développement appelaient, en particulier en ce qui concerne les obligations de transfert de technologie.
L’accord pandémique n’est pas une panacée. Si elle est adoptée par l’Assemblée mondiale de la santé, une réponse plus équitable aux futures crises sanitaires dépendra de l’adoption par les États membres de mesures concrètes pour mettre en œuvre l’accord. Les gouvernements auront besoin de cadres de mise en œuvre clairs, y compris des calendriers pour faire en sorte que tous puissent bénéficier d’un accès abordable à l’innovation scientifique.
« Mais si ce texte est adopté et mis en œuvre, s’il est respecté aussi bien dans l’esprit que dans la lettre, il peut jeter les bases d’une réponse plus efficace et plus équitable aux futures crises sanitaires et veiller à ce que la prochaine menace de pandémie se fasse jour, elle sera accueillie par un système de santé mondial plus juste, plus sûr et plus résilient »,