La situation de pénurie d’eau en République Démocratique du Congo, notamment à Kinshasa et dans d’autres provinces comme Tshopo précisément dans la ville de Kisangani et le Kasaï Oriental, est alarmante. De toutes villes, Kinshasa et précisément la commune de Bumbu est en train de payer la plus lourde tribu. Plus de deux semaines sans eau.
Les communes de Bandalungwa, Bumbu, Selembao et Kasavubu, souffrent de l’absence d’eau potable. L’eau ne coule pas et cela depuis plusieurs jours dans ces communes.
A leurs risques et périls, plusieurs familles sont obligées de se réveiller très tôt matin pour parcourir une commune à une autre à la recherche de cette denrée vitale, mais rare depuis un temps au détriment de la plupart des abonnés de la Régie de distribution de l’eau potable (Régideso) de ces communes. Ce qui les pousse à recourir à des sources non sécurisées comme les eaux de pluie ou des puits non aménagés. De toute évidence, cela augmente le risque de contracter des infections hydriques. Ce qui est particulièrement préoccupant pour les femmes et les enfants qui ont des besoins d’hygiène quotidiens.
» L’eau ne coule plus régulièrement comme auparavant. Nous avons fait déjà deux semaines sans voir l’eau couler de nos robinet. C’est trés compliqué ici à Bumbu pour les tâches ménagères et l’accès à l’éducation pour les enfants. Nous en appelons au gouvernement à trouver des solutions durables, parce que l’accès à l’eau est essentiel pour la vie. Pour le moment, nous sommes obligés de parcours des distances pour avoir l’eau de puits. C’est avec ça que nous vivons malheureusement « , a fait savoir Madame Véronique Mwamba, vendeuse des pains de son état et habitant l’avenue Kibunda dans la commune Bumba.
Il est également mentionné que des projets de construction de forages pourraient apporter un soulagement aux familles touchées par cette crise.
Cependant, les problèmes de qualité de l’eau persistent, avec des tuyaux rouillés et un manque de purification adéquate avant la distribution.
Les abonnés reçoivent des factures forfaitaires, même en période de pénurie d’eau. Ce qui soulève des questions sur la gestion de ce service public.
Cette situation nécessite une attention urgente des autorités compétentes pour garantir un accès à l’eau potable et prévenir les risques sanitaires associés.
Dossier donc à suivre.
Augustin TSHEZA