Depuis l’apparition de la variole du singe en 2023, la province du Sud-Kivu a enregistré plus de 5 500 cas suspects, selon les précisions du Docteur Claude Bahizire, chargé de communication à la Division Provinciale de la Santé.
D’après les données communiquées à la presse, la zone de santé de Miti-Murhesa, située dans le territoire de Kabare, reste la plus touchée avec 800 cas recensés depuis le début de l’année 2025. Elle est suivie de la zone de santé de Nyangezi, dans le territoire de Walungu, qui comptabilise 554 cas. Heureusement, aucun décès n’a été signalé dans ces deux zones.
En revanche, la zone de santé d’Uvira, qui se positionne au troisième rang avec 503 nouveaux cas, est la seule à avoir enregistré un décès lié à cette maladie.
Ces chiffres rappellent l’urgence de renforcer les mesures de prévention et de surveillance épidémiologique pour contenir la propagation du virus dans la province.
Lors de sa dernière conférence de presse, le directeur général de l’Institut national de santé publique (INSP), le Docteur Dieudonné Mwamba Kazadi a rappelé que l’épidémie de Mpox continue à sévir en République démocratique du Congo, qui est toujours l’épicentre de cette maladie. Ce qui oblige une conjugaison d’efforts de la part des décideurs, des partenaires de la société civile ainsi que de la communauté afin de mieux contrôler cette épidémie dans le meilleur délai.