Plus de 24 500 familles vivent dans des conditions précaires à Kabare et Kalehe, fuyant les affrontements meurtriers entre l’AFC/M23 et les combattants Wazalendo. Une évaluation humanitaire alerte sur l’urgence d’une intervention.
Les villages des groupements d’Iyembe, Luhago, Reghebaroy et Kalonge sont aujourd’hui le théâtre d’une détresse extrême. Les familles déplacées dorment à même le sol, souvent sans nourriture ni abri. Les témoins décrivent une population épuisée et traumatisée, en quête d’une aide immédiate.
Bienfait Isina, coordonnateur de Jeune Active pour le Développement, alerte sur le danger imminent : « Les populations sont vulnérables, certaines familles n’ont rien à manger depuis plusieurs jours. Chaque retard dans l’aide humanitaire met des vies en péril. »
Les experts soulignent que ces déplacements massifs sont le résultat d’affrontements prolongés et de stratégies militaires violentes, qui fragilisent durablement les communautés locales. Selon eux, l’intervention humanitaire doit être rapide et coordonnée.
Dans la population, l’inquiétude domine. Les habitants craignent que la situation ne se détériore davantage si aucune mesure concrète n’est prise. La solidarité locale se mobilise, mais elle reste insuffisante face à l’ampleur de la crise.


