La rentrée scolaire de septembre 2025 au Sud-Kivu s’annonce délicate, marquée par l’absence d’assemblées générales destinées à préparer les enseignants.

Cette situation inédite tire ses racines de l’insécurité persistante qui sévit dans la province, rendant difficile la mobilisation des acteurs éducatifs, en particulier à Bukavu, la capitale provinciale. Les tensions sont palpables alors que les autorités locales peinent à instaurer un environnement propice à la préparation des cours dans le cadre d’un climat d’adversité grandissant.

Les difficultés ne se limitent pas seulement à la coordination des enseignants. Dans certaines zones comme Walungu, les écoles sont devenues des refuges pour des groupes armés, rendant l’accès impossible pour les élèves et le personnel éducatif. À Kalehe, la menace d’une grève des enseignants, exacerbée par des mois de salaires non versés, ajoute une incertitude supplémentaire à un tableau déjà sombre. Ces problèmes combinés rendent la tâche des éducateurs d’autant plus complexe, menaçant la continuité pédagogique et l’avenir des élèves de la région.

Malgré ces obstacles, les enseignants du Sud-Kivu font preuve de résilience et cherchent à s’organiser afin de maintenir un semblant d’éducation pour leurs élèves. Leur détermination à offrir un enseignement, même dans de telles conditions, témoigne d’un engagement fort envers l’avenir des jeunes de la province. Les efforts déployés pour surmonter ces défis constituent un exemple de courage face à l’adversité, et soulignent l’importance cruciale de l’éducation, même dans les contextes les plus difficiles.

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